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Bagdad, tournant du millénaire. Le narrateur, un petit écrivain besogneux, est chargé d'écrire la biographie d'un certain Abdel-Rahman Shawkat. La tâche s'annonce d'autant plus ardue que ce dernier, porte-parole autoproclamé de l'existentialisme sartrien dans l'Irak des années 1960, n'a laissé aucun écrit, préférant exercer dans les cafés et les cabarets. À mesure que le narrateur progresse dans son enquête et retrace le parcours tortueux de cet épigone irakien de Sartre, nombre de questions se font jour quant aux motivations profondes de ses commanditaires et aux circonstances de la mort du philosophe.
Ali Bader dresse un tableau truculent de la société bagdadienne entre les années 1950-60 et la fin du siècle, une fresque dans laquelle se croisent aristocrates, marginaux, marchands, danseuses de cabaret, militants trotskystes, travailleurs journaliers, ministres et intellectuels de troisième zone... Papa Sartre est à la fois une biographie fictive délirante, un roman d'enquête postmoderne et une satire des milieux intellectuels irakiens et arabes. Un roman énergique, à la fois drôle et déroutant, qui met les pieds dans le plat en abordant les délicates questions de l'identité, du savoir et du pouvoir.
J’ai lu ce livre car j’ai eu l’occasion de rencontrer l’auteur lors d’une rencontre dans une bibliothèque de quartier. Dans le cadre du festival Hautes tensions, en novembre 2015 sur Bordeaux, deux auteurs sont venus rencontrés les lecteurs. Il s’agit de Saîdeh Pakravan, pour son roman « Azadi », qui se passe à Téhéran et Ali Bader pour le roman, « Papa Sartre ». Cette rencontre très intéressante a permis d’appréhender la façon de travailler des écrivains. Dans le cadre d’Ali Bader, il a fait avant d’écrire son roman beaucoup de recherches sur la période et aussi sur la géographie des lieux. Cela ressent très bien dans la lecture de ce texte. Bien sûr, je ne connais pas les rues de Bagdad : de belles descriptions des rues, des marchés..
Le protagoniste du livre, le fameux Papa Sartre, a fait des études de philosophie à Paris et Ali Bader nous décrit très bien les quartiers parisiens et en particulier, le quartier latin et Saint Germain des Près. Car, en vrai existentialiste notre personnage fréquente Le Flore, où est attablé quotidiennement Jean Paul Sartre.
Car le Sartre du titre est le vrai philosophe français qui a influencé la vie de notre protagoniste. Sa vie intellectuelle mais aussi sa vraie vie, il était sujet à des nausées et avait décidé que l’existentialisme était une façon de vivre.
Ali Bader nous raconte alors la vie dans le Bagdad des années 50 et 60. Il nous parle avec de belles images de la vie quotidienne, avec de belles pages sur les marchés..
Issu d’une famille aisée, notre jeune homme part à Paris faire des études philosophiques et devient existentialiste. Il va même rentrer au pays avec une épouse française, qui serait la cousine de Sartre (!!)
Cette histoire et cette biographie nous sont racontées par un jeune écrivain qui a eu une commande de livre. Un vrai labyrinthe va alors être tissé dans ce texte. On pourrait se croire parfois dans un roman policier, avec des recherches de témoins, de preuves de l’existence de ce philosophe. Je ne connais pas assez précisément l’œuvre de Sartre mais je pense qu’il y a de nombreux clins d’œil à ses romans. D’ailleurs ce livre m’a donné envie de lire et relire certains romans de Sartre et en particulière, « la nausée ».
Ce livre nous décrit aussi l’influence culturelle de la France dans l’Iran des années 50 et 60. Les personnages ont des disputes philosophiques et politiques dans les différents salons de la bourgeoisie ou le soir dans les cafés populaires.
Un livre dont j’ai aimé ce bouillonnement de niveau. Et j’ai beaucoup aimé le clin d’oeil philosophique de la fin :
« J’ai lu Michel Foucault et je crois que Sartre n’est plus d’aucune utilité pour la culture arabe. La nausée et l’absurde ont échoué à résoudre nos problèmes. Il nous faut une autre méthode. C’est le structuralisme qui apportera la solution »
J’ai lu ce livre car j’ai eu l’occasion de rencontrer l’auteur lors d’une rencontre dans une bibliothèque de quartier. Dans le cadre du festival Hautes tensions, en novembre 2015 sur Bordeaux, deux auteurs sont venus rencontrés les lecteurs. Il s’agit de Saîdeh Pakravan, pour son roman « Azadi », qui se passe à Téhéran et Ali Bader pour le roman, « Papa Sartre ». Cette rencontre très intéressante a permis d’appréhender la façon de travailler des écrivains. Dans le cadre d’Ali Bader, il a fait avant d’écrire son roman beaucoup de recherches sur la période et aussi sur la géographie des lieux. Cela ressent très bien dans la lecture de ce texte. Bien sûr, je ne connais pas les rues de Bagdad : de belles descriptions des rues, des marchés..
Le protagoniste du livre, le fameux Papa Sartre, a fait des études de philosophie à Paris et Ali Bader nous décrit très bien les quartiers parisiens et en particulier, le quartier latin et Saint Germain des Près. Car, en vrai existentialiste notre personnage fréquente Le Flore, où est attablé quotidiennement Jean Paul Sartre.
Car le Sartre du titre est le vrai philosophe français qui a influencé la vie de notre protagoniste. Sa vie intellectuelle mais aussi sa vraie vie, il était sujet à des nausées et avait décidé que l’existentialisme était une façon de vivre.
Ali Bader nous raconte alors la vie dans le Bagdad des années 50 et 60. Il nous parle avec de belles images de la vie quotidienne, avec de belles pages sur les marchés..
Issu d’une famille aisée, notre jeune homme part à Paris faire des études philosophiques et devient existentialiste. Il va même rentrer au pays avec une épouse française, qui serait la cousine de Sartre (!!)
Cette histoire et cette biographie nous sont racontées par un jeune écrivain qui a eu une commande de livre. Un vrai labyrinthe va alors être tissé dans ce texte. On pourrait se croire parfois dans un roman policier, avec des recherches de témoins, de preuves de l’existence de ce philosophe. Je ne connais pas assez précisément l’œuvre de Sartre mais je pense qu’il y a de nombreux clins d’œil à ses romans. D’ailleurs ce livre m’a donné envie de lire et relire certains romans de Sartre et en particulière, « la nausée ».
Ce livre nous décrit aussi l’influence culturelle de la France dans l’Iran des années 50 et 60. Les personnages ont des disputes philosophiques et politiques dans les différents salons de la bourgeoisie ou le soir dans les cafés populaires.
Un livre dont j’ai aimé ce bouillonnement de niveau. Et j’ai beaucoup aimé le clin d’oeil philosophique de la fin :
« J’ai lu Michel Foucault et je crois que Sartre n’est plus d’aucune utilité pour la culture arabe. La nausée et l’absurde ont échoué à résoudre nos problèmes. Il nous faut une autre méthode. C’est le structuralisme qui apportera la solution »
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