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Amie de Chateaubriand et de Mme de Staël, Claire de Duras fut le premier écrivain à donner sa voix à une femme de couleur victime des préjugés raciaux.
Ourika (1823) retrace l'histoire saisissante d'une jeune Sénégalaise: ramenée en France à la veille de la Révolution pour être offerte à la princesse de Reauvau, qui l'élève comme sa fille, elle découvre en grandissant que l'éducation, la morale, la religion ne suffisent pas à rendre les individus égaux. Goethe avait été bouleversé par ce roman. Si, deux siècles après sa parution, il continue de nous émouvoir, c'est, comme le suggère l'écrivain britannique John Fowles, parce qu'il "touche vraiment un des points les plus profonds de l'art, le désespoir de ne jamais atteindre la liberté dans un milieu déterminé et déterminant.
Voilà pourquoi Ourika d'un côté plonge ses racines dans le XVIIe siècle français, chez Racine, I.a Rochefoucauld, Mme de La Fayette, tandis que de l'autre côté il regarde vers Sartre et Camus. C'est l'examen clinique d'une outsider, de l'éternel étranger dans la société humaine".
Ourika aurait dû être esclave. Arrachée au cadavre de sa mère, elle devait être emmenée sur un bateau négrier.
Mais, le gouverneur du Sénégal, l’arrache à ce sort et la confie à une membre de sa famille, la Maréchale de B.
Là, dans ce nouveau foyer, Ourika sera élevée et éduquée avec amour et respect.
Pourtant, elle finit par apprendre une vérité cruelle : à la veille de la Révolution française, son destin est de finir seule car qui voudrait d’une femme instruite à la peau noire comme épouse ?
Ce très court roman est l’occasion pour moi de me plonger encore davantage dans notre matrimoine littéraire, dans ces écrits d’autrices souvent injustement laissés de côté.
Ici, Claire de Duras nous narre dans un style classique, les épanchements du cœur de cette jeune femme condamnée à être isolée, car à cheval entre deux mondes.
Que faire quand une caractéristique physique vous condamne à la solitude, à n’être au final qu’un objet de pitié, à n’avoir aucun lien familial ?
Émouvant et agréable à lire, ce roman offre une vision d’une époque et d’une jeune femme qui ne trouvait pas sa place, victime du racisme de la société.
Un joli petit roman avec une histoire très touchante, celle d'Ourika jeune fille d'origine sénégalaise qui sera adoptée par une dame de la haute société.
Elle l'aimeras et la chérira comme sa propre fille, mais voilà, en grandissant sa couleur de peau va lui faire défaut dans cette société bourgeoise et aristocratique.
Elle surprendra une discussion de sa "mère" avec une de ses amies a propos d'un éventuel mariage et de son destin dans ce monde.
Elle éprouvera des sentiments très forts a l'égard de Charles le fils de sa mère adoptive mais celui ci va lui annoncer son mariage prochain et Ourika va plonger dans une profonde dépression.
Un magnifique récit ou de thèmes très important sont évoqués tel que le racisme,la condition sociale, le regard d'autrui dans la société, l'esclavage...
Face a tant de désillusions, notre héroïne décidera de prendre une décision radicale afin de mettre fin à ces souffrances, un très beau livre, très court mais qui mérite d’être découvert, je l'ai beaucoup apprécié.
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