Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Le peintre Lubin Baugin (1612-1663) serait probablement oublié aujourd'hui s'il ne faisait une apparition dans Tous les matins du monde, le roman de Pascal Quignard porté au cinéma par Alain Corneau. C'est la figure à laquelle s'attache ici Bénédicte Cartelier, préférant la méthode de l'appropriation à celle de l'identification, dans une biographie imaginaire et imaginative qui s'appuie sur une érudition véritable. En marge, avec une grande liberté de ton, elle s'autorise quelques considérations personnelles sur la peinture et son histoire, l'écriture et ses mirages, la famille et ses consolations, la ville et la campagne - et sur la nourriture bien sûr puisqu'un peintre de «natures mortes» représente des aliments, des «choses naturelles » qui suggèrent le plaisir des sens, et qu'il n'en est pas moins, comme à sa manière l'auteur de ces pages, un peintre de la vie.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !