"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le peintre Lubin Baugin (1612-1663) serait probablement oublié aujourd'hui s'il ne faisait une apparition dans Tous les matins du monde, le roman de Pascal Quignard porté au cinéma par Alain Corneau. C'est la figure à laquelle s'attache ici Bénédicte Cartelier, préférant la méthode de l'appropriation à celle de l'identification, dans une biographie imaginaire et imaginative qui s'appuie sur une érudition véritable. En marge, avec une grande liberté de ton, elle s'autorise quelques considérations personnelles sur la peinture et son histoire, l'écriture et ses mirages, la famille et ses consolations, la ville et la campagne - et sur la nourriture bien sûr puisqu'un peintre de «natures mortes» représente des aliments, des «choses naturelles » qui suggèrent le plaisir des sens, et qu'il n'en est pas moins, comme à sa manière l'auteur de ces pages, un peintre de la vie.
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