80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dramaturge, poétesse, romancière et traductrice, Aphra Behn fut, au XVIIesiècle, la première femme de lettres anglaise à vivre de sa plume. Cet écrivain au destin hors norme, qui s'illustra comme espionne au service du roi CharlesII et qui - fait exceptionnel pour l'époque - aurait voyagé au Suriname, est l'auteur d'un joyau méconnu, Oroonoko (1688), souvent tenu pour le premier récit antiesclavagiste. Prince africain, unique héritier du roi de Cormantine, Oroonoko aime éperdument la belle Imoïnda, mais celle-ci est bientôt vendue comme esclave ; par un coup du sort, il sera lui-même déporté en Guyane... Centré sur un personnage victime de la Traite négrière, ce court roman, adapté en français dès le XVIIIesiècle, inspira des auteurs aussi variés que Prévost, Voltaire et Victor Hugo, et présente, pour la première fois peut-être dans l'histoire de la fiction occidentale, les relations entre un esclave noir et des planteurs européens, marquées du sceau de la tragédie.
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