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Il y a dix ans, le 28 août 1988, Guy Hocquenghem, âgé de quarante et un ans, mourait du sida.
René Schérer, qui fut son maître et son plus proche ami, le compara alors à un ange franchissant les portes de la mort, souriant, les ailes déployées.
Ailes déployées ou ailes brisées ? Les deux, sans doute. Il nous reste ces ailes blanches et noires que sont les pages de La Colère de l'Agneau, un des plus beaux romans historiques de ce siècle, d'Eve, qui est ce qu'on a écrit de plus fort en langue française sur le sida, de L'Ame atomique, passionnant traité d'esthétique que Guy composa avec Renée Schérer, de sa Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col mao au Rotary, pamphlet au vitriol sur les arrivistes et les histrions de notre petit monde médiatique parisien.
Les nouvelles assemblées dans Oiseau de la nuit vont permettre à celles et ceux qui n'ont jamais lu Guy Hocquenghem de découvrir ce magnifique écrivain, ce coeur noble, cet esprit à la fois mélancolique et amoureux de la vie, cette voix libre, libératrice, cette intelligence salamandrine.
Gabriel Matzneff.
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