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Né en 1855 en Courlande (actuelle Lettonie), élevé avec ses onze frères et soeurs dans un domaine qu'il administrera plus tard, Keyserling s'inscrit à l'université de Dorpat pour y étudier le droit, la philosophie et l'histoire de l'art. Un scandale qu'il minimise en "bagatelle" mais dont on ignore la vraie nature (peut-être une affaire liée à ses penchants homosexuels, voir à ce sujet la thèse que Peter Krauss a consacrée à l'auteur) l'oblige à quitter l'université et contribue sans doute à l'isolement et à la discrétion où il se réfugie les années suivantes. On sait peu de choses sur son séjour à Vienne, pourtant long de plusieurs années, sauf qu'il écrit des romans "à la Zola" mal reçus par la communauté balte. Vers 1895, Keyserling s'installe à Munich qu'il ne quittera plus guère jusqu'à la fin de sa vie. Pendant une dizaine d'années, il y fait la fête tous les jours, puis est de nouveau coupé du monde à cause d'une maladie de la moelle épinière, suivie de cécité.
De 1902 jusqu'à sa mort en 1918, Keyserling, bien qu'aveugle et paralysé, dicte ses plus beaux romans : ces Histoires de château.
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