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« Chaque poème, s'il vaut dans l'instant, vaut moins que le mouvement dont il est un moment. Passé l'embrasement du poème, la flamme passe ailleurs (elle ne me semble laisser qu'une cendre ; elle reparaît dans la naissance d'un autre poème et ainsi de suite.) Quand tout s'est éteint, j'ai plus à faire à un monceau de cendres qu'à une lumière. Mais je suppose que la flamme n'est pas perdue, qu'il y a eu un travail souterrain. À vrai dire, la poésie pour moi depuis quelques temps, c'est peut-être avant tout une laborieuse, une imparfaite recherche spirituelle : le moyen de me déchiffrer, de me défricher ou plutôt d'atteindre à travers moi les vérités premières. Je cherche le dedans de l'expérience de vivre. Les traces de cette pérégrination, ce sont peut-être des poèmes. Moi, je ne peux en connaître le goût. Comme dans ces fables : le pays vers lequel il est interdit de se retourner à moins de le perdre. »
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