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Odes, épodes, chant séculaire

Couverture du livre « Odes, épodes, chant séculaire » de Horace aux éditions La Difference
Résumé:

Peu d'auteurs ont été autant lus, cités et imités qu'Horace (65-8 av. J.-C.). De Pétrarque à Montaigne, d'Érasme à Casanova, de Nietzsche à Pessoa, les plus grands lui rendirent hommage. La Fontaine le tint pour son dieu, Boileau en fit son maître, il enchanta Fénélon, Voltaire le cita sans... Voir plus

Peu d'auteurs ont été autant lus, cités et imités qu'Horace (65-8 av. J.-C.). De Pétrarque à Montaigne, d'Érasme à Casanova, de Nietzsche à Pessoa, les plus grands lui rendirent hommage. La Fontaine le tint pour son dieu, Boileau en fit son maître, il enchanta Fénélon, Voltaire le cita sans compter, Chateaubriand le dévora en cachette au collège, Ronsard, Molière et Musset s'en inspirèrent... Compagnon de tant de vies, il revint encore au poète latin d'être le réconfort des derniers instants de Condorcet, arrêté, dans son ultime fuite de proscrit vers la mort, avec un " livre dorace ".
À travers la prodigieuse diversité des formes - élégies, hymnes, thrènes funéraires, chansons d'amour, billets érotiques, éloges... - et des tons tour à tour jubilatoires, érotiques ou bachiques, ou au contraire d'une élévation morale et civique toute stoïcienne, les Odes et Épodes célèbrent le bonheur - et la sagesse - de vivre pleinement l'instant, - le carpe diem - que la perspective du déclin et de la mort rend plus émouvant encore.
Pour la France seule, on ne compte pas moins, depuis 1579, de 67 traductions complètes des Odes et Épodes, dont 42 traductions en vers réguliers - ces dernières ayant été, pour la plupart, faites au XIXe siècle par des amateurs passionnés.
À leur suite, Jean Mayer, ancien fonctionnaire international à Genève et grand voyageur à travers langues et cultures (il a écrit sur l'Inde, sur l'Afrique lusophone ainsi qu'un essai sur le Chili, apprécié par Neruda) propose ici la sienne, la première de cette ampleur en vers depuis 1866, invitant tout un chacun à déclarer à son tour, avec Victor Hugo : " Ce temps où nous vivons, c'est ton temps, mon Horace. "

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