"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Alain est peintre. Un cliché d’artiste, drogué, coureur et alcoolique. Il rencontre Poppée (ce prénom !), une femme apparemment manipulatrice qui tombe enceinte dès la première fois où ils font l’amour.
Convaincu de devoir échapper à l’emprise de cette femme destructrice, Alain part en Espagne sur les traces d’une adolescente, Emina (ces prénoms décidément !), une sorte de fantasme mais psychologiquement perturbée.
Vous êtes perdus dans mon résumé ? Pas étonnant, je me suis moi-même perdue dans ce livre.
Absolument pas familière de l’univers de Simon Liberati, je suis passée totalement à côté de toutes les clés de ce roman.
La première partie m’a semblé très longue et répétitive, les atermoiements d’Alain, ses rencontres avec ses maîtresses, Poppée donc et Lukardis (définitivement je ne me remets pas du choix des prénoms ! La fille de Poppée et d’Alain s’appelle Galatée pour en finir avec ce sujet. Certainement plein de symboles à y voir), ses soirées avec ses amis, ses élans créatifs... tout cela ne fait que revenir durant 230 pages.
La seconde partie. Comment dire. Nous l’entamons au cœur des pensées déstructurées d’Emina. Un délire qui m’a définitivement perdue. J’avoue avoir sauté des pages. Pour finir par tout simplement abandonner la lecture, chose extrêmement rare pour moi.
À côté de cela, le style est vif, tranchant, parfois poétique. Mais j’ai aussi besoin d’une histoire construite pour y adhérer.
Un livre qui n’était visiblement pas fait pour moi et peut-être pas le meilleur choix pour découvrir Simon Liberati.
Simon Libérati emporte le lecteur dans le sillage d’Alain, un peintre pas maudit mais presque, riche de temps en temps, égoïste, cocaïnomane, vaguement alcoolique qui entretient deux liaisons, devient père sans être certain d’être le géniteur, bref un long roman fantaisiste, parfois ennuyeux.
J’ai souri à ces diners de collectionneurs, de gens branchés qui peuvent exposer ou bannir un artiste. J’ai aimé les affres de la création lorsqu’Alain se réfugie dans sa maison de campagne et qu’il devient inspiré, exalté ou au contraire dans l’incapacité de peindre.
Son rapport à la paternité subie (la mère est manipulatrice et déjà mariée), à l’enfant qui grandit est délicat malgré l’indifférence dont il se pare.
Ses déconvenues et mésaventures le conduiront en Andalousie aux côtés d’une jeune femme à la santé mentale défaillante, Emina. L’art et l’amour vont-ils assagir et réconcilier Alain avec la création et surtout lui-même ?
Au début, Je n’ai ni aimé, ni détesté et j’ai continué cette lecture me laissant bercer par les fantaisies d’Alain.
Et puis, je me suis définitivement perdue dans les délires d’Emina où j’ai écarquillé les yeux ébahie d’incompréhension :
Je cite « …une contraction intime exterminatrice manqua d’expulser hors du ventre de la jeune fille toute une guirlande de parasites, de présences oubliées dont un Polichinelle préorgasmique, combinard, ridicule, désoeuvré, réduit à la taille d’un fœtus de poule nageant dans la glaire …».
Bref, un avis très mitigé et pourtant j’étais impatience de découvrir cet auteur qui m’intriguait.
Ce texte n’était pas pour moi.
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