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L'histoire de Ô les coeurs commence avec le désir d'Alexandra Brunbrouck de partager les séances vécues avec ses élèves sur l'ouverture du coeur.
Dans ses dernières années d'enseignement, l'essence de l'accompagnement d'Alexandra était autour de la construction de liens : lien à soi, lien à l'autre, à l'environnement. Elle mesure comme l'écoute, l'authenticité, la reconnaissance de la singularité de chacun stimulait la confiance et l'engagement dans les activités. Prendre conscience de son existence, c'est le premier pas pour être en projet vers soi, avoir envie d'apprendre.
Cet album, c'est à la fois l'histoire d'Elias, tout juste sorti de la guerre, et qui bataille entre lumière et colère. Lorsqu'Alexandra lui demande, sur un coeur dessiné, de colorier la part de lui qui a mal, il colorie presque tout son coeur... Comment laisser entrer la paix ?
C'est l'histoire de Léo, 7 ans, qui garde fort contre lui toutes les peurs, symboliquement, déposées en groupe dans un ballon. Lorsqu'elle lui demande pourquoi il les serre si fort. Il chuchote : pour les transformer en amour.
C'est l'histoire de cette classe qui se questionne, comment se protéger de la souffrance ? Peut-on faire mal à quelqu'un que l'on aime ?
Riche de toutes ces moments vécus avec les enfants, Alexandra demande à Fanny Falgas d'illustrer l'histoire d'un coeur, qui deviendra alors l'album Ô les coeurs.
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