Les lecteurs ont sélectionné des romans policiers plus palpitants les uns que les autres !
Une belle critique qui me donne envie de découvrir ce roman.
À la fin de la guerre de Corée, Tucker, jeune vétéran de dix-huit ans, est de retour dans son Kentucky natal. En stop et à pied, il rentre chez lui à travers les collines, et la nuit noire des Appalaches apaise la violence de ses souvenirs. Sur son chemin, il croise Rhonda, quinze ans à peine, et la sauve des griffes de son oncle. Immédiatement amoureux, tous deux décident de se marier pour ne plus jamais se quitter. Tucker trouve un boulot auprès d'un trafiquant d'alcool de la région, et au cours des dix années qui suivent, malgré leur extrême précarité, les Tucker s'efforcent de construire un foyer heureux :
Leurs cinq enfants deviennent leur raison de vivre. Mais quand une enquête des services sociaux menace la famille, les réflexes de combattant de Tucker se réveillent. Acculé, il découvrira le prix à payer pour défendre les siens.
Nuit Appalaches, le nouveau roman de Chris Offutt, est une histoire amorale de détermination, de vengeance et de rédemption.
Les lecteurs ont sélectionné des romans policiers plus palpitants les uns que les autres !
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C’est l’histoire d’un coup de foudre entre Tucker et Rhonda, 18 et 15 ans, un tout jeune vétéran de la guerre de Corée et une jeune fille décidée à fuir une famille toxique.
C’est l’histoire d’un amour qui dure dans cette région des Appalaches où Tucker vit de la contrebande d’alcool et Rhonda prend soin de leurs enfants.
Et ou rien ne se passe jamais comme prévu !
Tucker est un sacré bonhomme, qui sait tout de la nature qui l’entoure, et qui comme le ferait un animal traqué est déterminé à défendre les siens coûte que coûte, au mépris des lois.
Ce récit est aussi touchant que râpeux et violent. Vraiment noir, poétique également.
Traduction Anatole Pons- Reumaux
Tucker, à peine 18 ans, rentre de la guerre de Corée quand il croise la route de Rondha, 15 ans, qu’il arrache des griffes de son oncle violeur. Deux enfants qui s’éprennent follement l’un de l’autre et partent vivre dans une petite maison isolée des Appalaches.
Ici, dans les montagnes du Kentucky, les valeurs sont bien différentes et se résument à l’amour des siens, le respect de la nature et la loyauté.
Il n’y a pas de peur des éléments mais juste l’impératif de s’en protéger et la seule loi qui compte est celle qui permet de survivre. La mort est aussi respectable que la vie, ni pire, ni mieux, elle arrive, c’est tout.
A la différence des survivalistes qui ont adopté un mode de vie semblable, Tucker ne rejette rien ni personne. Il vit la seule vie qu’il connait, sans la choisir, une vie presque animale où la violence n’est jamais voulue, seulement nécessaire.
Durant 17 ans, ce couple traverse toutes les difficultés, de la naissance d’enfants handicapés, à l’incarcération au pénitencier d’Etat et se relève de tout, avec force et détermination.
Chris OFFUT nous offre une plongée dans cette Amérique profonde et authentique, attachée à ses valeurs fondamentales. Son écriture, tout en contrastes, mélange de grâce et de rudesse, m’a profondément touchée.
Un superbe roman où la nature est lumineuse de tout ce qu’elle offre de beau et de sauvage et où les personnages, austères et rudes, sont animés d’un amour infaillible.
À tout juste 18 ans, Tucker, de retour de l’enfer de la guerre de Corée, rentre chez lui sur les terres du Kentucky. Sur sa route, il croise le chemin de Rhonda, une jeune fille de 15 ans qu’il sauve d’une terrible situation. Les deux jeunes gens tombent amoureux et décident de se marier. Quelques années plus tard nous les retrouvons avec cinq enfants, menant une vie rude et le sort s’acharne sur eux. Tucker fait de la contrebande d’alcool pour subvenir aux besoins de sa famille qui se retrouve dans le collimateur des services sociaux.
J’ai été complètement embarquée par l’histoire de cette famille qui fait face à la misère, par le combat de cet homme prêt à tout pour protéger les siens. La prose est sobre, va à l’essentiel mais l’économie de mots n’enlève rien à la puissance de la plume ni à l’émotion.
Chris Offutt dresse dans ce récit des personnages justes, plein d’humanité. Tucker est un père aimant, un mari attentionné et responsable mais c’est aussi un homme qui n’hésite pas à basculer du mauvais côté pour sa famille, à commettre le pire.
Un roman noir, âpre mais non dénué de lumière qui nous offre un voyage fort et marquant dans les collines du Kentucky. Une chose est sûre je relirai Chris Offutt.
Ce roman pourtant d'une extrême violence(le héros Tucker est un vétéran de 18 ans de la guerre de Corée) est un hymne à l'amour et à la nature!Le héros rentre quasi à pied dans son Kentucky natal;les notations descriptives dignes d'un botaniste s'enchaînent:précision,justesse du propos "pacanier,locuste,asclépiade etc...L'amour prend la place majeure dans ce roman ,d'abord envers Rhonda,qu'il sauve des pattes odieuses de son oncle,puis pour ses 5 enfants dont Big Billy ,le plus handicapé.La hantise de Rhonda,c'est mettre à nouveau au monde encore un autre "hydrocéphale" alors qu'elle rêve de donner à son Tucker un beau garçon.Jo,la fille aînée l'aide du mieux possible ,car 10 ans après les services sociaux veulent lui enlever ses enfants!Tucker qui travaille pour un bootlegger trouvera d'abord une solution radicale ;mais il doit accepter un accord pour préserver sa famille ,il accepte d'aller en prison.5 années se rajoutent à sa condamnation initiale;on ne peut s'empêcher d'admirer cet homme,taiseux,qui résout ses problèmes de façon expéditive et efficace.Pas très moral tout cela ,mais ce couple,cette famille émeut.Un livre à lire d'une traite ,le souffle court!Un merci tout spécial à l'auteur qui spécifie dans l'épilogue ce que sont devenus les personnages,même secondaires.Violent mais terriblement prenant, dépaysant et original,ce roman construit en 3 époques !
1954, Tucker, à peine 18 ans, est un vétéran de Corée, après s'être engagé très jeune pour fuir la misère de ses collines du Kentucky.
Après sa démobilisation, il retrouve cette région où il a grandi avec ses frères, au milieu d'une nature qu'il sait apprécier, écouter et lire comme un livre - il sait que l'orage approche quand les fourmis arrêtent le boulot et ferment les portes.
Il s'en nourrit de cette nature, au sens propre comme au sens figuré.
Au hasard de son cheminement sur les routes qui le rapprochent de chez lui, il rencontre Rhonda, 15 ans, qu'il sort des griffes d'un oncle lubrique.
Il n'en faut pas plus pour sceller le destin de ces deux êtres.
Quelques années et cinq enfants plus tard, Tucker et Rhonda vivent une vie difficile, marqués par le sort qui s'acharne à chaque naissance, sauf pour Jo, magnifique jeune fille pleine de vie et de courage qui aide ses parents à s'occuper de ses frères et soeurs moins chanceux.
L'auteur nous offre des pages d'une grande puissance émotionnelle, pleines de tendresse, lors de conversations à sens ( presque ) unique entre Tucker et ses enfants.
Quand les services sociaux menacent d'intervenir et de briser l'équilibre familial, les parents ne peuvent l'accepter. Tucker est prêt à tout pour défendre sa tribu, comme il l'a été auparavant pour se battre pour son pays et ses frères d'armes, et n'a aucune barrière morale quand il agit pour le bien des siens, quelles qu'en soient les conséquences.
Un superbe roman qui mélange de belles descriptions de nature sauvage, des moments de grâce absolue et d'autres d'une profonde noirceur.
Un style sobre et efficace, des dialogues d'une grande justesse.
De la violence, mais surtout beaucoup d'amour.
Un très gros coup de coeur.
Une belle critique qui me donne envie de découvrir ce roman.
Avec Chris Offutt, tout est possible, à tout moment. L'imprévisible, le hasard, l'inattendu régissent le monde, pour le meilleur parfois, et souvent pour le pire.
Vous pensiez que ces deux personnages avaient tout pour être heureux ? Ils vivent un cauchemar. Vous espérez passer un peu de temps avec ce type haut en couleur et si minutieusement décrit ? Dommage pour vous, vous ne le reverrez jamais. Vous aimez la belle amitié qui se dégage de ces deux gars fort sympathiques ? Vlan, l'un descend l'autre. Un soleil radieux illumine toute la vallée ? Au tournant de la route, un arbre s'abat violemment sur le capot de la voiture.
Chris Offutt n'écrit pas de feel-good.
Pas de bons sentiments ici.
Pas de vision manichéenne du monde.
Pas de gentils. Pas de méchants.
Mais des gens qui font ce qu'ils peuvent pour vivre pas trop mal. Des gens qui, face au pire, s'arrangent. Tant pis pour la morale. Tant pis pour ceux qui l'ont ouverte un peu trop ou qui ont voulu imposer leur loi bidon.
Non, rien n'est joué d'avance, rien n'est tracé et la vie n'a vraiment rien d'un long fleuve tranquille.
On se tient aux aguets quand on lit un texte de Chris Offutt et la tension est permanente. Parce que le pire rôde toujours dans cet univers violent, âpre et sauvage : la mort peut frapper à tout moment, n'importe qui, même les gens les plus sympathiques, même les coeurs purs, même les enfants.
Chris Offutt met en scène des gens qu'on ne voit pas habituellement : des petites gens, ceux qui n'ont pas eu de chance, dès le départ. Des écorchés, des blessés, des meurtris.
Ils sont là, bien présents, dans toute leur humanité, leur faiblesse, leur peur, leur générosité, leur honte, leurs mensonges, leur vie cabossée, leur corps cassé.
Pas d'apitoiement, pas de pitié.
Ils sont comme ils sont et ils assument leur malchance. Ils se débrouilleront avec ça, comme ils l'ont toujours fait.
L'auteur sait par un détail les faire exister. Pas de longues descriptions inutiles, pas d'effets de manche : non, juste l'essentiel, une suggestion, un mot ou deux : un tremblement dans la voix, un silence, un regard et tout est dit.
Tout en pudeur, en retenue.
Et ils existent. Ils sont.
Il suffit de quelques lignes à Chris Offutt pour faire surgir un personnage que l'on n'a dorénavant plus envie de quitter. Parce qu'il nous intrigue, parce qu'on nous laisse supposer un passé bien lourd. Mais l'on ne saura pas forcément lequel. Pas tout de suite en tout cas. Le lecteur est plongé in medias res, dans l'action, la rencontre, le mouvement. La pause permettra de comprendre.
Et quand l'amour surgit, dans cet univers bien sombre, tout s'apaise.
Tout devient tendresse.
Enfin.
La poésie se déploie sur le monde et un court moment, au moins, on souffle.
Encore une chose : vous saurez toujours avec Chris Offutt quelle plante émet cette fragrance un peu envoûtante, à quelle essence d'arbre appartient l'ombre que vous devinez à peine dans le lointain d'une nuit étoilée, quels sont les oiseaux qui chantent en fin d'après-midi lorsque l'orage menace et que l'air se charge d'eau. La nature, omniprésente, essentielle, sert de refuge. Elle protège, cache, soigne. Parce que le monde est dur, brutal, violent, cruel même et qu'il faut se battre.
Chaque jour, encore et encore.
Une lutte que l'on sait infinie.
Je vais vous laisser faire connaissance avec Tucker, découvrir d'où il vient et ce qu'il a fait avant de marcher, par cette matinée lumineuse de printemps, le long d'une route de l'Ohio.
Il rentre chez lui, sur ses terres.
Au loin, on aperçoit déjà les plaines vertes et ondoyantes du Kentucky.
Ce qu'il fera après, il vous faudrait beaucoup d'imagination pour le deviner parce que Chris Offutt est un vrai conteur et qu'il ne vous laissera jamais rien prévoir à l'avance. (Ne lisez pas la quatrième de couv', ce serait tellement dommage!)
En deux mots ou presque : je me suis régalée de ce chef-d'oeuvre.
Sur une route écrasée de soleil, s'arrête une vieille voiture. L'homme qui sort sa tête s'appelle Freeman… Tout un programme.
Tucker monte dans le pick-up, un Chevrolet 1949.
Allez-y, montez avec lui...
L'aventure, la vraie, peut commencer…
LIRE AU LIT le blog
Il est des livres qui vous touchent en plein cœur, profondément humains et dont la plume est un pur plaisir. Dans Nuits Appalaches nous allons suivre un personnage atypique d’une force incroyable. Tucker est un jeune vétéran de la guerre de Corée de retour au pays. Il a dix-huit ans lorsqu’il rencontre Rhonda quinze ans à peine, entre eux c’est le coup de foudre, ils fondent une famille. Même s’ils ne possèdent pas grand-chose, leur foyer ne manque pas d’amour. Pourtant lorsque les services sociaux menace sa famille, Tucker va mettre le doigt dans un engrenage alors que ce qu’il voulait c’était simplement les protéger. Je ne suis pas certaine que ma chronique rende justice à la beauté de l’écriture. Ce roman est captivant, le choix des mots et les descriptions précises sont un plus dans une histoire authentique et touchante. Les dialogues sonnent justes et vous montrent un couple, un mode de vie tel que l’on a du mal à le concevoir. Tucker est un personnage auquel je me suis très vite attachée, il est complètement crédible et sa personnalité ne varie pas d’un iota au fil des années toujours droit dans ses bottes et surtout toujours amoureux. L’auteur nous propose une véritable étude de sa personnalité en profondeur, sa complexité, les choix qu’il est amené à faire rende le lecteur incapable de prendre position contre lui parce qu’il porte un amour si intense à sa famille. Cette histoire est merveilleuse avec des personnages forts qui ne se laissent pas abattre par l’adversité et Dieu sait qu’il y avait de quoi. Le passage où il parle à Big Billy son fils de tout ce qu’ils feront ensemble m’a littéralement soufflé. J’ai apprécié qu’il y est un épilogue en fin de livre c’était pour moi réconfortant, une façon de reprendre mon souffle l’esprit en paix. Bonne lecture.
Nous sommes dans les années cinquante. Tucker a dix-huit ans. Il rentre de la guerre de Corée et, des cauchemars plein la tête, s’apaise en retrouvant sa terre natale du Kentucky, un âpre bout de cambrousse au pied des Appalaches. Taiseux coriace et droit dans ses bottes, il entreprend sa nouvelle vie avec ténacité, fondant une famille tout en exerçant la dangereuse activité de bootlegger. Tout bascule quand, une dizaine d’années plus tard, les services sociaux menacent de lui retirer ses enfants, dont quatre sont nés handicapés. Tucker n’est pas du genre à subir sans réagir.
Le livre est de la même trempe que son principal protagoniste, direct et sans bavardage : alors que transparaît l’attachement viscéral de l’auteur pour ce bout du monde propice à de sombres huis-clos, le récit enferme peu à peu le lecteur dans un récit noir, sans pathos ni complaisance, où le drame, implacable, s’installe silencieusement. Les dialogues sonnent avec une parfaite justesse et rendent extraordinairement vivants les personnages. Gens modestes et attachants que la vie malmène, ils sont de ceux qui ne comptent que sur eux-mêmes. Cachant leur souffrance derrière leur droiture et leur dignité muette, ils s’attachent avec énergie à défendre ce qu’ils ont de plus cher : la famille et l’honneur, selon un code moral qui n’a que faire de la loi.
Western moderne, efficace et sobre, c’est aussi un livre empreint d’humanité et de poésie : un très beau roman.
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Une belle chronique sur un superbe roman.