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La mare ne dévoile que l'angle de sa surface, elle excelle dans un jeu de miroirs rempli de couleurs claires, front pur dans une main blanche. On sort de la nuit avec ceux qui s'éveillent, remuent sous la terre après un long sommeil. Quelques pensées pour les rejoindre et se serrer contre eux dans cette lente mobilité d'une journée naissante.
* Le vent, les bruits sombres de sa gorge, la rage de ses coups. Aujourd'hui sa rumeur est étale et les oiseaux frôlent leurs nids. Accoudés à la première seconde de la pluie, c'est au poids de l'air qui s'accorde avec notre corps que nous reconnaissons ce qui nous tient en éveil, l'attente de quelque chose qui donne un sens à nos vies.
* Surprenante et perceptible la matière même du silence que le froid pénètre de ses aiguilles. Lent le chemin des yeux pour enjamber le réel et le rendre convertible jusqu'au prochain sommeil. Heureux les tons clairs qui bordent les contours. Et nous derrière la vitre à murmurer nos gestes plutôt que de les dire.
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