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« Mon oeuvre a le temps et je ne veux surtout pas que l'on me confonde avec ce que le présent doit résoudre comme sa propre tâche. Dans cinquante ans, les yeux de quelques-uns s'ouvriront peut-être sur ce qui fut accompli par moi. » Plus d'un siècle après cette prédiction, le sens de ce qui fut accompli par Nietzsche n'est toujours pas véritablement épuisé.
Longtemps déconsidérée par des auteurs aussi différents que Gilles Deleuze et Jürgen Habermas, l'interprétation de Karl Lowith pourrait bien aujourd'hui constituer l'éclairage le plus pertinent de la pensée de Nietzsche. Ce livre, paru pour la première fois en 1934, a été écrit au moment de la rupture de Lowith avec son maître Heidegger. A l'opposé de la thèse millénariste de ce dernier qui voit en Nietzsche le paroxysme de la métaphysique occidentale, Lowith situe l'importance de l'entreprise nietzschéenne dans sa dimension d'expérimentation. Reconstituant le « système » de sa pensée à partir des formules aphoristiques, Lowith analyse rigoureusement les concepts de volonté de puissance et d'éternel retour du même, montre en quoi l'expérimentation de Nietzsche a consisté à vivre leur contradiction dans toute sa radicalité. L'intention de Lowith, au moment même où il souligne cette contradiction radicale, est d'en marquer le caractère nécessaire et contraignant : ni la seule volonté de puissance, ni l'éternel retour du même ne permettent de rendre compte adéquatement de la richesse et de la complexité d'une pensée qui a pris la forme singulière d'une vie.
Ouvrage traduit avec le concours du Centre national des Lettres
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