"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce soir-là, en rentrant chez lui, Nick est bousculé par une bande de jeunes qui s'enfuient à toute vitesse. Parmi eux, il croit reconnaître Steve Rawlings, une des terreurs des quartiers nord de Londres. Très vite, des sirènes retentissent et la police arrête Nick. Un vol a eu lieu et, comme la moitié de la cité, il porte les mêmes vêtements que les agresseurs. Pour se disculper, il doit briser la loi du silence. Sa force, il va la trouver dans la musique que son père disparu aimait jouer, le blues.
J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Explo'Book et je vous en remercie.
Résumé : "Dans la banlieue de Londres, Nick Harman est bousculé par une bande de jeunes voyous venant de commettre une agression. La police arrête Nick qui pense avoir reconnu dans la bande, Steve, un jeune délinquant de son quartier. Nick découvre la violence et la loi du silence."
Mon Avis : Le livre est plaisant a lire, j'ai passé un bon moment à le lire même si, je m'attendais à plus de musique comme le titre le laisser présager, et un peu moins de réflexion en elle-même sur les problèmes qu'il rencontre. Les personnage et leurs "background" sont très bien écrit et minutieusement décris (leurs vêtements, leurs postures par exemple). Malheureusement la fin est "vite expédié" ce qui donne un goût "d’inachevé".
Points positifs : * Background des personnages travailler
*Etat d'esprit de Nick bien retransmise
* Excellente description des lieux ainsi que des personnages
Points négatif : *Le theme musical est finalement peu présent
* La fin vite expédié
Dans les faits, Nick's blues a tenu toutes ses promesses. J'ai fait une belle découverte, une agréable lecture et une chouette rencontre. J'avoue que le seul détail que je pourrais relever de légèrement négatif serait pour moi le rapport à la musique. Il était présent comme je l'attendais. Mais pas de la façon dont je l'attendais. Je pensais qu'il y en aurait davantage, qu'elle serait plus présente, dans les pages comme dans l'esprit de Nick.
La musique prend tout son sens dans l'idée qu'elle va aider Nick à retrouver une partie de son père et l'aider à comprendre son geste. Toutefois, le rapport de Nick à la musique est tout en nuance, un coup oui un coup non. Il ne se plonge pas d'un coup d'un seul dans les chansons de son père. C'est toujours par petite touche. Comme s'il redoutait d'aller trop vite/trop loin d'un coup. Ou s'il avait peur que ces paroles ne l'aident finalement pas à approcher ce père qu'il a si peu connu.
Nick est un personnage très nonchalant, assez atypique. Au premier abord, il ne m'a pas donné envie de l'apprécier. J'aimais son histoire, le cadre dans lequel il se présentait, mais je le trouvais souvent je m'en foutiste, parfois arrogant. Une attitude qui me le rendait totalement distant. Mais il s'affirme au fur et à mesure, John Harvey laisse par endroits plus fuir ses sentiments. Il finit par paraître un peu moins froid. C'est dans ces moments-là que j'ai fini par le comprendre et le trouve plus attachant.
Cependant, cette façade de mec intouchable/inatteignable, c'est un peu le masque qui sied à l'environnement dans lequel se déroule Nick's blues. Nick grandit dans une cité londonienne, un quartier plutôt sombre, où il lui arrive de se faire lyncher, où il arrive que des gangs s'affrontent, où les agressions peuvent être légion. Il n'y a pas seulement un dress-code, il y a aussi une ligne de conduite et une loi à respecter : faire profil bas et ne rien dire, jamais. C'est un univers froid, hostile, violent, sombre, que nous décrit l'auteur sans faire de jugement. Et petit à petit, Nick's blues finit par prendre des allures de policier...
Le roman s'avale d'une traite. La plume de John Harvey est très fluide et très descriptive, si bien que l'on visualise et ressent nettement l'ambiance du roman, de la cité. Une fois l'intrigue lancée, le rythme est également donné et maintenu par l'auteur. Rien ne s'essouffle, les événements s'enchaînent sans qu'il n'y ait de temps mort. J'ai beaucoup apprécié la petite tournure policière qui a été prise. On suite alors de nouveaux personnages, temporairement, mais assez pour qu'ils laissent tout de même une empreinte sur le lecteur. Parce qu'ils sont de ceux qui veulent faire changer les choses.
J'ai reçu Nick's blues dans le cadre de l'opération Explo'Book et je remercie encore l'équipe de lecteurs.com et les éditions Syros pour cet envoi.
Nick a seize ans. Il vit dans une cité de Londres seul avec sa mère depuis le suicide de son père. Obligé de jouer les durs dans la cité pour s’assurer une certaine tranquillité, il partage son temps entre ses amis et la photo. Ne vous fiez pas trop à la quatrième de couverture qui n’est pas très représentative à mon sens de l’histoire. Celle-ci nous parle de la loi du silence qui règne dans la cité et comment Nick va devoir s’en sortir mais cette partie ne fait l’objet que du début du roman. L’auteur accorde autant d’importance à la vie dans la cité qu’à la recherche d’identité de Nick ou ses états d’âmes.
Je dois reconnaître que je n’ai pas été très emballée par cette lecture. Le sujet est intéressant mais aucune thématique ne se détache des autres et on reste un peu sur sa faim. Nick va faire des recherches sur son père mais se contente finalement de très peu. La musique est certes présente mais il n’y semble pas très sensible. Et les embrouilles dans la cité prennent une tournure un peu surprenante et excluant Nick. Au fil de ma lecture, je me suis demandée où l’auteur voulait en venir et la pirouette (pardonnez l’expression mais je n’en trouve pas de plus adaptée !) utilisée à la fin ne m’a pas plus éclairée ni convaincue. J’ai également été gênée par le style qui hésite entre un langage parlé et un style plus littéraire. J’ai parfois dû relire deux fois une même phrase… et pas pour sa poésie.
Ce fut donc une lecture plutôt décevante pour moi. Malgré de bonnes idées, ce roman manque à mon avis de profondeur et de travail sur l’écriture.
http://tribulationsdunevie.weebly.com/je-bouquine-et-je-donne-mon-avis/nicks-blues-john-harvey
C'est à Londres que l'auteur place son intrigue. On y fait la connaissance de Nick un adolescent mal dans sa peau que la vie n'a pas épargné. Son père s'est suicidé, il vit seul avec sa mère qui fait tout pour lui donner la meilleure des vie possible.
Très rapidement l'intrigue se concentre sur les soucis que peuvent rencontrer les adolescents à cette période de la vie. Nick est raillé par ses camarades, humilié verbalement sans raison apparente. Le destin fait qu'un jour il se retrouve au mauvais moment au mauvais endroit: il est pris à parti dans une histoire de vol et violence envers une jeune femme. Un conflit s'impose alors à lui: dénoncer ceux qu'il a reconnu au risque de représailles ou garder le silence. Ce dilemme va lui valoir des situations délicates auxquelles il va devoir faire face.
En parallèle de ces soucis, l'auteur plonge Nick dans l'histoire de son père grâce à cette boite à souvenirs , préparée par son père, que lui offre sa mère le jour de ses 16 ans. Une plongée dans un passé qu'il n'aurait pas imaginer, rythmé de blues, de concerts et de belles rencontres. Malgré le sentiment d'abandon que peut ressentir Nick vis à vis du suicide de son père, il va tout de même partir en quête de son histoire. En contraste avec les soucis relationnels que rencontrent Nick, cet aspect de l'intrigue apporte une réelle touche d'émotion à l'histoire.
J'ai adoré me plonger dans ce roman car l'auteur sait faire voyager son lectorat. Il a su me faire retourner à Londres dans les quartiers que j'aime tant, notamment Camden Road, et retranscrire cette ambiance si particulière qui peut y régner. Cet aspect est un réel avantage pour un public adolescent.
Globalement j'ai passé un excellent moment de lecture avec "Nick's Blues". L'auteur aborde une large palette d'événements et de sentiments qui ponctuent l'adolescence et les désagréments qui peuvent accompagner cette période. L'histoire est très réaliste et intégrée pertinemment dans le quotidien de n'importe quel adolescent. Un bon roman jeunesse qui peut permettre d'ouvrir une discussion avec les adolescents.
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