"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Yann May, un célèbre psychologue berlinois, est au téléphone avec Leoni, sa fiancée. La liaison est mauvaise. Pourtant il l'entend dire : « Ne les crois pas. Quoi qu'ils te disent... ne les crois pas... » Alors qu'il est encore en ligne, un policier sonne et lui annonce la mort accidentelle de Leoni, une heure plus tôt... Huit mois ont passé. Ira Samin, une psychologue de la police, a décidé d'en finir. Mais, alors qu'elle s'apprête à passer à l'acte, un de ses collègues vient la chercher pour l'emmener dans une station de radio. Un forcené s'est retranché dans un studio et menace d'abattre ses otages. Ira est chargée de conduire les négociations. Bien vite, elle comprend que Yann a tenté ce coup de poker pour retrouver Leoni, qu'il se refuse à croire morte. Et certains de ses arguments sont troublants... Après Thérapie, le nouveau thriller de Sebastian Fitzek, la révéla tion du polar allemand.
Trois parties pour ce livre ainsi que le prologue qui nous fait connaître le célèbre psychologue et le drame que la police lui annonce.
Huit mois après, nous faisons la connaissance d'Ira Samin qui a connu la perte d'un enfant. Difficile de se relever.
Le livre démarre doucement par la présentation des personnages, partie importante car ils sont nombreux.
Après plus de répit, de l'action, des rebondissements à chaque chapitre (~ 100). Difficile de lâcher le livre, l'auteur sait nous donner envie de continuer. Il va à l'essentiel, sans mots inutiles. La course contre la montre est enclenchée.
Lecture numérique
Ma chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.fr/2018/02/Ne-les-crois-pas-Sebastian-FITZEK.html
Il y a un an, je découvrais Sebastian Fitzek avec « le voleur de regards ». Ce roman a été un énorme coup de cœur. Je m’étais alors décidée à découvrir les œuvres de cet auteur aux style et univers si particuliers. Chose plus ou moins faite car à l’annonce de son nouveau roman en collaboration avec Tsokos « L’inciseur », il me restait plus qu’à découvrir « Ne les crois pas ». Je voulais absolument lire l’histoire de cette jeune femme présumée morte et de cette prise d’otage.
Alors quel est mon ressenti après cette lecture ?
Précédemment, j’ai adoré chacune de mes lectures, ayant un coup de cœurs presque assuré. Malheureusement, ce n’est pas le cas avec Ne les crois pas. Attention, cela a été une excellente lecture mais, celle-ci est loin d’être représentative des œuvres de Sebastian Fitzek. Ses autres romans sont bien meilleurs tant au niveau psychologique qu’au niveau du suspense.
Je ne nie pas le côté efficace de cette histoire. C’est un excellent page-turner, avec un huis-clos plein de suspense mais qui finalement dans le fond est plutôt basique. Tout le côté prise d’otage est vraiment bien mené, rythmé par le preneur d’otage et son compte à rebours. Je n’avais jamais lu de roman où l’intrigue tourne autour d’une prise d’otage. On veut absolument découvrir comment se fini l’histoire. Et, on est pris, avec facilité, dans l’engrenage de cette enquête.
Mais voilà, à chaque page, je m’attendais à plus de psychologie, à un des fameux retournements de situation ‘made by Monsieur Fitzek’, balayant ainsi toutes nos certitudes acquises au fil des pages. D’habitude, l’auteur mêle habilement l’action, le suspense et ce côté psychologique qui le caractérise, mais je n’ai malheureusement pas retrouvé ce qui me séduit tant dans ses autres histoires.
Finalement, ce livre nous laisse sur notre faim par un petit manque d’originalité, avec une trame prévisible par moments, ce qui est réellement dommage et fait défaut à son histoire.
Je reconnais que la psychologie des personnages est bien travaillée, plutôt réaliste même si je n’ai pas pu m’attacher à Ira, l’héroïne psychologue judiciaire. Elle n’en reste pas moins intéressante et attendrissante par moments. J’ai beaucoup aimé Yann, le preneur d’otage, qui dans sa quête de vérité, est touchant. C’est un personnage vraiment intéressant et intelligent. Que voulez-vous, j’ai toujours un faible pour les méchants !
Alors voilà, ‘Ne le crois pas’ de Sebastian Fitzek est une bonne histoire. A mes yeux, c’est plus un bon roman policier avec un fond intéressant qu’un véritable thriller. Je le recommande car cela reste un très bon Fitzek ! C’est une histoire prenante, qui se lit facilement mais qui manque de cette touche d’originalité habituellement caractéristique de cet auteur.
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