Coup de coeur pour ce roman de Joyce Carol OATES !
Après "Les chutes" et "La fille du fossoyeur", je suis de nouveau conquise par la plume de Joyce Carol OATES avec "Mudwoman".
En 1965, une petite fille, maltraitée, est en train de se noyer dans l'eau marécageuse de la Black River, rivière...
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Coup de coeur pour ce roman de Joyce Carol OATES !
Après "Les chutes" et "La fille du fossoyeur", je suis de nouveau conquise par la plume de Joyce Carol OATES avec "Mudwoman".
En 1965, une petite fille, maltraitée, est en train de se noyer dans l'eau marécageuse de la Black River, rivière située au Sud Ouest des Adirondacks dans le Comté de Beechum aux Etats Unis. Mais, c'est sans compter l'intervention d'un jeune homme, un peu simplet, qui aperçoit d'abord une poupée à la surface de l'eau, et puis le petit corps gisant dans une boue immonde.
En 2002, M.R. Neukirchen, doctorante en philosophie, est la première femme Présidente d'une Université américaine. Son chauffeur, Carlos, l'a déposée à l'Hôtel. Elle doit tenir le discours inaugural d'un congrès. Mais, l'envie lui prend d'aller errer dans les montagnes de son enfance à quelques heures de route.
M.R., entendez Meredith Ruth, entretient une relation amoureuse avec Andre Litovik. Mais, il ne peut être plus qu'un amant (secret), cet homme vit une double vie.
Et ce n'est pas tout ! Il ne s'agit là que de quelques amuse-bouches...
Vous le savez, les romans de Joyce Carol OATES sont d'une très grande densité. Les parcours sont croisés, complexes, faits de rebondissements, qui donnent un rythme insoutenable à la lecture, au point de vous faire perdre totalement le sommeil !
Quand vous ouvrez un roman de Joyce Carol OATES, impossible de le lâcher. Après une 3ème expérience, je commence à croire qu'il s'agit là d'une singularité de l'écriture de cette écrivaine américaine.
Et pour notre plus grand bonheur, elle est toujours aujourd'hui très prolifique, de quoi nous assurer encore de très beaux moments d'évasion...
Petit clin d'oeil à Delphine BERTHOLON, je vous livre cette citation :
"[...] la solitude est la grande fécondité de l'esprit, quand elle ne signe pas sa destruction." P. 141