"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un été torride sur les bords de la Riviera athénienne. Tandis que des hauts parleurs déversent des mélodies pop, une foule électrisée danse pieds nus sur le sable devant une chanteuse propulsée jusqu'à la scène par un monte-charge pneumatique, telle Aphrodite jaillie des eaux. Cinquante mille fans de tous âges assistent aux adieux de leur idole lors d'un concert retransmis en direct par la seule chaîne musicale ayant survécu à la crise grecque. Le capitaine de la police Christophoros Markou, numéro deux du département des homicides de l'Attique, n'est pas là pour s'amuser mais pour assurer le service d'ordre de la star avec ses équipes. Lorsque, tout à coup, la fête tourne au cauchemar : la scène prend feu avant d'exploser. Accident ou attentat ?
Après Au 5e étage de la faculté de droit, Christos Markogiannakis nous plonge dans les eaux troubles des milieux du show biz grec et des médias...
J’avais déjà eu l’occasion de lire cet auteur grec, Christos Markogiannakis, avec son très bon premier thriller, « Au 5ème étage de la faculté de droit ». Ayant moi-même fait des études de juriste, pour moi, c’était un polar de circonstance. Vous pouvez en retrouver ma chronique-flash de l’époque sur mon blog.
Ici, on en est déjà à son troisième thriller. Les décors prennent encore une fois placent en Grèce. Quel bonheur quand le ciel est gris, qu’il pleut sans arrêt et que les prémisses de l’hiver s’installent !
L’histoire commence en fait par la fin, je ne vous en révèle rien puisque la quatrième de couverture annonce la couleur. Ensuite, l’enquête se fait comme à compte-à-rebours. On retourne quelques semaines en arrière afin de comprendre comment on a pu en arriver là.
Malgré la consonance des noms grecs qui auraient pu facilement me perdre, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette intrigue. Alors qu’on pense à chaque fois avoir démêlé les ficelles, l’auteur offre un rebondissement qui fait perdre nos certitudes.
C’est frais, agréable à lire et offre un très bon divertissement. Christos Markogiannakis est définitivement un des auteurs grecs de littérature noire à garder le nom en mémoire.
Bon polar en huis clos bien ficelé, l'intrigue se tient mais on devine assez vite qui est qui et qui fait quoi ! La fin est légèrement téléphonée.
Cependant bon moment pour une fin de journée, un jour de pluie.
L’histoire se déroule en deux parties : la première pour présenter l’intrigue et les personnages en revenant en arrière, avant l’accident et la seconde pour résoudre ce meurtre. Christophoros Markou est un enquêteur opiniâtre et intraitable qui de déductions en observations va dénouer cette affaire beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Car, on est loin du schéma habituel de ce type de sujet.
Évidemment, le film Bodyguard est présent au début de ce roman. Mais, tout se complexifie au fil de l’enquête et les vérités évidentes ne sont certainement pas les plus réelles ! « Mourir en scène « va de rebondissements en rebondissements jusqu’aux dernières pages qui concluent ce roman de façon magistrale.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2020/06/13/mourir-en-scene-christos-markogiannakis/
Direction la Grèce, et la Riviera Athénienne pour découvrir non pas l'Acropole, ses dieux et ses temples mais la plus grande star grecque, Neni Vanda. Après un prologue mené comme un show explosif, où Neni Vanda prend feu après un spectacle hors-normes pour clôturer sa carrière, puis disparait lorsque la scène flottante explose intégralement.
Une enquête est instruite par le capitaine Christophoros Markou qui nous embarque avec lui dans un passé proche pour comprendre, enquêter, analyser, soupçonner, surveiller, à la recherche de la clé de la découverte de ce cauchemar que vit la Grèce.
"Mourir en scène" est mon premier roman de Christos Markogiannakis et mon premier polar depuis des années. Un roman haut en couleur qui nous mène directement dans le milieu des palettes et du showbiz mais aussi de la politique sociale et économique de la Grèce en pleine crise financière.
Le capitaine Markou mais surtout la plume de l'auteur ont réussi à me conquérir. Entre les lignes, on mène l"enquête avec Markou, ce capitaine sans failles, attaché a un travail bien fait. Suspicions, indices, fausses pistes ; telle une partition de musique aux rythmes extrêmement maitrisés, l'auteur essaye de nous détourner de l'enquête et de la vérité.
Un suspense maîtrisé dû à une construction du roman ficelé avec finesse, et de la manière dont les indices sont distillés. Un roman passionnant qui nous plonge dans les eaux troubles d'une Aphrodite déchue par son temps. Un roman réussi à tel point qu'on se retrouve vite à la dernière page avec une tension qui monte avant la grande révélation finale.
Un excellent polar, très divertissant avec un capitaine de police attachant et une chanteuse qui cache bien des vérités derrière son apparence de diva !
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