"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avoir un enfant est devenu une idée fixe pour Aimée et les échecs successifs de FIV sont de plus en plus durs à accepter. Dans la crèche où elle travaille, la jeune femme fait alors la connaissance de Charlie qui élève seule ses enfants. Elle s'attache rapidement à l'un d'eux, Julio, et se met peu à peu à outrepasser ses fonctions. Malgré cela, une amitié de plus en plus forte se tisse entre Aimée et Charlie.
Mais quand la maman de Julio se rend compte du comportement d'Aimée vis-à-vis de son fils, elle se sent trahie par son amie. Les disputes et les règlements de compte entraînent alors les deux femmes sur les montagnes russes, dans ces hauts et ces bas qui ressemblent à la vie et dans ces sensations fortes à l'image de leur amitié.
Aimée et Jean rêvent d'avoir un enfant. Elle s'attache a un enfant dans le cadre de son travail. Une histoire qui nous entraine dans les hauts et les bas de la vie.
J'ai beaucoup aimée les planches qui sont très expressifs, de jolis visages.
Quant à l'histoire elle est prenante, le thème est intéressant, surtout mêler le désir d'enfant et ses difficultés et la connaissance d'une autre maman avec ses enfants et l'attachement de ce petit garçon.
J'ai également beaucoup apprécié la délicatesse du texte sur un sujet assez grave, j'ai ressenti aussi l'obsession de Aimée.
Mais surtout j'ai remarqué qu'avec cette rencontre, cela lui a permis d'évoluer. C'est toujours intéressant de voir comment un personnage qui s'adapte.
Il y a beaucoup d'amour dans ce couple, et également l'amitié tient une place assez forte, et cela donne de l'émotion sur un récit un peu tristounet.
Je voulais mettre en lumière également à la beauté de l'album et c'est aussi cela qui nous pousse à tourner les pages.
Cela se lit vite, et le sujet est prenant, je me suis senti un peu comme les protagonistes, les émotions sont fortes et parfois j'ai ressenti le désespoir et le découragement sur leur désir d'enfant.
J'ai passé un excellent moment, et ça me fait penser que je devrais peut-être lire beaucoup plus de bandes dessinées, car c'est vraiment sympa.
Lien : HTTPS://WWW.NATHLIVRES.FR/L/..
Dans son cauchemar, Aimée perd sans cesse un enfant dans une fête foraine, mais au réveil, le constat est difficile, c’est l’enfant qu’elle désire qui disparaît chaque jour un peu plus. Son ventre reste désespérément vide, malgré toutes ses tentatives, et l’envie d’être mère tourne à l’obsession.
En phase avec Aimée et son compagnon Jean, nous subissons des montagnes russes émotionnelles au fil de leur parcours, et nous passons d’un instant à l’autre de l’espoir à la désillusion.
Bien plus qu’un simple récit sur le désir d’avoir un enfant, c’est aussi une belle histoire sur les liens qui peuvent se créer entre des personnes que la vie semble au départ opposer. Car il est aussi question de l’amitié naissante et timide entre Aimée et une jeune mère célibataire de la crèche où elle travaille.
Les dessins servent magnifiquement ce récit avec une grande délicatesse.
C’est une belle histoire, qui sonne douloureusement juste et réussit à toucher ses lecteurs.
Merci à Bamboo édition et à Masse critique de Babelio pour ce très bel album de la collection Grand Angle !
Aimée et Jean souhaitent un enfant mais les protocoles de procréation assistée échouent les uns après les autres. La trajectoire se répète à chaque fois : le milieu hospitalier qui ouvre sur un espoir culminant juste avant les résultats d'analyse et puis la chute vertigineuse au moment de la déception.
Dans la crèche où travaille Aimée, arrive Charlie, jeune mère de trois enfants, aimante mais débordée, et Julio son plus jeune fils. Aimée s'attache à ce dernier jusqu'à le garder le week-end et entre les deux jeunes femmes, la mère involontaire et la mère empêchée, se tisse une amitié en dents de scie.
Le motif des Montagnes russes irrigue tout le scénario et est également rendu par les illustrations : les couleurs froides de l'hôpital alternent avec les tons chaleureux de la maison d'Aimée et Jean ; les ellipses provoquent une sensation d'accélération puis de ralentissement, comme dans ce manège où Aimée et Charlie se retrouvent. Le trait et la mise en couleurs sont délicats, cernant au plus près les expressions du visage et les émotions qu'il reflète.
La douleur, le sentiment d'injustice, l'incompréhension, l'espoir malgré tout, l'apprentissage de l'acceptation et enfin la vie qui court, qui va, qui bouscule et donne des sensations fortes pour peu qu'on sache l'écouter, tout cela est superbement rendu, sans insistance, mais avec une douceur et une acuité saisissantes.
Gwénola Morizur et Camille Benyamina ont su raconter en se plaçant à la juste distance, celle qui évite l'apitoiement, car s'il y a beaucoup de chagrin dans cet album, on y trouve aussi beaucoup de joie et une tendresse aussi haute que le sommet des Montagnes russes.
Quand l’envie d’enfant est là. Quand ce désir se fait au point d’occulter tout dans une vie. Un besoin viscéral, qui est en nous et qu’on ne peut réfréner. Comment faire quand cette chambre est prête et que mois après mois, elle est désespérément vide ? Aucun bruit, aucun cri, aucun gazouillis ne résonne…
Cette situation est celle qu’Aimée et Jean vivent ou plus exactement subissent. Cet enfant, ce premier enfant, ils le veulent désespérément, irrémédiablement. Tout a été tenté jusqu'à la procréation médicalement assistée. Ils ont insisté. Et tous les mois, après l’attente, c’est la déception qui s’associe à la lourdeur des traitements.
Pourtant Aimée a le profil idéal pour devenir maman. Belle, tendre, douce, attentionnée, elle travaille dans une crèche. Elle aime tant s’occuper des enfants.
Alors quand Julio, accompagné de sa maman Charlie, arrive dans la structure d’accueil, c’est le coup de foudre pour ce petit ange. Et puisque sa maman, seule avec trois enfants, est débordée par sa nouvelle formation professionnelle, Aimée va tout faire pour l’aider. Au point de dépasser les limites fixées. Mais comment ne pas vouloir prendre soin d’un enfant alors que sa maman est défaillante…
Dans ce magnifique album Montagne russes, Gwénola Morizur et Camille Benyamina nous brossent le portrait d’une femme et d'un homme, dont la vie est faite de hauts et de bas en raison de l’attente et de l’absence d’enfant.
Gwénola est partie d’un exemple familial pour être au plus près de la réalité vécue par ces couples, qui des années durant, suivent ce parcours du combattant. Ce scénario est bouleversant et beau.
Camille, avec ses dessins d’une immense tendresse et d’une douceur incommensurable, nous fait entrer dans l’intimité d’un couple prêt à tout pour qu’enfin, contrairement à l’arithmétique, un plus un fassent trois, voire plus.
Ce superbe album ne pourra que vous toucher, que vous ayez fait le choix d’avoir des enfants, mais aussi le choix de ne pas en avoir.
Être parents à tout prix n’est pas donné à tous les couples. Le parcours peut s’avérer long, difficile et sans issue heureuse.
Aimée et Jean ne le seront sans doute jamais, malgré leur désir fou d’avoir un enfant, malgré leur amour si fort, malgré la science et ce qu’elle peut parfois apporter pour aider une nature trop capricieuse. Pour eux, point de FIV, de maternité heureuse, de ventre arrondi et de layette à choisir. Ni la nature ni le progrès et ses évolutions ni pourront rien. Il y a parfois bien des tensions dans ce couple si uni malgré l’épreuve, bien des regrets face à l’échec.
Aimée travaille dans une crèche. Un métier qu’elle aime, des enfants auxquels parfois elle s’attache. Comme avec ce petit Julio si craquant que sa mère a bien du mal à gérer. Une succession de retards et de manque d’attention de la part de sa mère, et Aimée commence à s’occuper un peu trop de ce petit garçon. Une forme d’amitié va même s’esquisser entre les deux femmes. Mais comme pour les montagnes russes, elle oscille entre confiance, défiance et jalousie, et bientôt les complications s’annoncent…
La douceur ou l’énergie du dessin et des couleurs, le graphisme dynamique et parfois sombre, mais surtout les situations qui semblent tellement justes, réalistes et humaines donnent une cohérence et un rendu particulièrement touchants. Le parcours du désir d’enfant, les espoirs déçus, la tristesse et la résignation, sont très bien décrits et aident à mieux comprendre ceux qui traversent une telle épreuve.
chronique en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/07/18/montagnes-russes-gwenola-morizur-camille-benyamina/
2 femmes, 2 parcours, 2 vies différentes qui se croisent.
Aimée veut un enfant mais ça ne marche pas… Charlie en a 3 et a du mal à faire avec…
Récit sensible et touchant, « Montagnes russes » incite aussi à la réflexion. Sans jugement, avec finesse et intelligence, accompagné du trait doux et chaud de Camille Benyamina, cette histoire nous parle d’amour, d’amitié, de compassion, de culpabilité aussi. On s’attache très vite à Aimée et on ressent avec elles ses joies et ses peines, ses montagnes russes.
Je n’ai qu’un regret…que cet album soit trop court ! Certaines ellipses, certains évènements auraient mérité d’être développés davantage… Il me semble tellement utile de parler de ces sujets intimes, de société, de briser ces tabous… Encore une fois la bande dessinée montre sa capacité à s’emparer de ces sujets et à transmettre des histoires fortes, sans jugement manichéen.
Le scénario nous raconte le parcours du combattant de ces deux personnages pour concevoir un enfant. L’histoire de Aimée a su faire écho en moi. Face à sa détresse, Aimée décide de s’attacher désespérément à un petit garçon dont elle s’occupe à la crèche. Ainsi elle va compenser son besoin d’enfant en s’occupant de ce petit garçon dont la mère est débordée. Aimée va peu à peu s’attacher à la famille, à la mère qui essaie tant bien que mal de nourrir ses trois enfants. Face à cette femme qui galère, Aimée se heurte à de l’incompréhension. En effet, pourquoi ne pourrait-elle pas concevoir alors que cette femme dépassée a trois enfants à elle ? Le scénario est vraiment très touchant. Il appelle aux sentiments humains, à la difficulté de concevoir, à l’humanité tout simplement. L’histoire de ce couple est véritablement émouvante. Je me suis plongée dans ce livre avec beaucoup d’émotions et j’en suis ressortie bouleversée.
Aimée incarne le personnage principal. Elle essaie de rester forte face à ses difficultés. Elle essaie tant bien que mal de continuer à grandir en tant que femme. Le lecteur voit directement sa souffrance. Et puis, il y a Jean. Le personnage est légèrement en retrait, il semble presque passif. Mais, il y a ce moment, où il se dévoile totalement dans toute sa sensibilité. Il se montre vulnérable et en souffrance face à sa difficulté de concevoir un enfant.
Au-delà du scénario et des personnages, il y a cette esthétique sobre. Les nuances sont tout en douceur. Les visages sont très expressifs. J’ai adoré l’ambiance ce qui se dégage de cette BD. Il y a de la douceur et de la poésie dans ces illustrations. J’ai pris beaucoup de plaisir à feuilleter ce roman graphique qui est un véritable plaisir pour les yeux. Le duo scénariste et illustratrice fonctionne à merveille et a réussi à m’émouvoir au plus haut point.
Cette BD est donc une magnifique découverte dont je vous conseille la lecture.
Une nouvelle découverte, et une nouvelle BD pour commencer ce mois de juin ! Je remercie tout d’abord Babelio ainsi que la maison d’éditions pour cet envoi. J’ai un planning chargé et c’est vrai que lire une bande dessinée est parfois plus adapté aux minces créneaux que je peux destiner à la lecture. Après une longue journée, lire est toujours réconfortant (quand vous n’êtes pas fatigués au point de vous retrouver assommer, au propre comme au figuré, par le livre…).
Aimée et Jean sont amoureux. Ils veulent fonder une famille, mais Aimée n’arrive pas à tomber enceinte, malgré les différents essais médicaux. Travaillant dans une crèche, Aimée rencontre Julio, un petit garçon qu’elle seule arrive à apaiser. Naturellement, elle fait alors la rencontre de Charlie, la maman de Julio, qui n’arrive plus à s’occuper de ses trois enfants… Alors que les deux femmes espèrent chacune une autre vie, elles se lient d’amitié…
Une bande dessinée qui traite un sujet qui est loin d’être simple. J’ai adoré les dessins, qui marquent bien ces sensations de montagnes russes, entre poésie et cruauté. Un bon moment, même si la fin n’est pas celle que j’attendais…
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !