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Mirror teeth /dents miroir ; sand / sable

Couverture du livre « Mirror teeth /dents miroir ; sand / sable » de Nick Gill aux éditions Pu Du Midi
  • Date de parution :
  • Editeur : Pu Du Midi
  • EAN : 9782810706983
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Prologues au Brexit et à la crise de la mondialisation, les deux pièces de ce volume témoignent de l'état de l'Angleterre et du monde.
Mirror Teeth est une comédie grinçante en trois actes. À force d'expressions fossilisées et de situations stéréotypées tirées du quotidien de « la petite... Voir plus

Prologues au Brexit et à la crise de la mondialisation, les deux pièces de ce volume témoignent de l'état de l'Angleterre et du monde.
Mirror Teeth est une comédie grinçante en trois actes. À force d'expressions fossilisées et de situations stéréotypées tirées du quotidien de « la petite Angleterre », la langue acerbe de Gill invente du neuf et surtout du vrai sur le monde globalisé, la famille, la xénophobie. Le premier acte se passe chez les Jones, une famille typiquement anglaise, structurée par le machisme du père, le racisme de la mère, la frustration sexuelle de la fille et le pédantisme du fils, jeune étudiant. Le deuxième acte entraîne la famille au Moyen- Orient. Curieusement, la maison n'a pas changé, et les préjugés non plus. Le troisième acte se déroule dans le même pays et démarre par le récit cocasse du camouflage d'un cadavre. Entre jusqu'au-boutisme colonisateur et freudisme caricatural, la comédie se fait forme par excellence du tragique.
Sand, pièce inédite jusqu'ici, prend le contrepied de cette mécanique comique bien huilée et s'attaque à la prolifération de l'arme atomique.
L'action, portée par une narratrice, circule entre époques et lieux divers (Corée du Nord, Hiroshima, Newcastle) concernés par la problématique de l'arme nucléaire jusqu'à ce que le texte, comme le monde, se pulvérise en un sable apocalyptique.

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Avis (1)

  • James Jones, 43 ans, vendeur d’armes sans envergure, rentre chez lui après une journée de travail ponctuée d’une partie de squash, de sushis au déjeuner, de flirt coquin avec la réceptionniste l’après-midi et d’un tour au pub le soir, histoire d’écluser une bière avec les copains. Il retrouve...
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    James Jones, 43 ans, vendeur d’armes sans envergure, rentre chez lui après une journée de travail ponctuée d’une partie de squash, de sushis au déjeuner, de flirt coquin avec la réceptionniste l’après-midi et d’un tour au pub le soir, histoire d’écluser une bière avec les copains. Il retrouve Jean 39 ans, femme au foyer et ses deux enfants, John, 20 ans, étudiant sérieux mais un brin pédant et Jenny, 18 ans, lycéenne frustrée sexuellement. John fréquente Jean Smith, 18 ans. Jenny est la petite amie de Kwesi Abalo, 20 ans, qui refuse de coucher avant le mariage pour des raisons religieuses… Une narratrice évoque la découverte de l’arme nucléaire, la fabrication des bombes atomiques et leur explosion sur les villes d’Hiroshima et Nagasaki. Elle se déplace dans le temps et l’espace pour évoquer la prolifération de cette arme (Corée du Nord, Iran, etc.), évoque une explosion rasant la ville de Newcastle et termine son récit dans un désert de sable vitrifié…
    « Dents Miroir / Sable » est un recueil présentant deux pièces de théâtre de l’auteur britannique Nick Gill en version bilingue avec pages en face à face. Une forme plus théâtrale avec personnages et dialogues pour la première. Un très long monologue sans ordre chronologique pour la seconde. « Sable » se présente en effet comme une logorrhée tournant au pensum pour le lecteur. Des dizaines de pages sans le moindre signe de ponctuation, d’autres avec des alignements verticaux de « Un ». Un réquisitoire déjanté sur un thème qui aurait mérité mieux. Quant à « Dents Miroir », dans un registre plus intimiste, le bilan n’est guère meilleur. Cette famille anglaise est tellement caricaturale dans ses propos et ses attitudes qu’on n’y croit pas. Tout reste artificiel, plat, banal, sans la moindre originalité. Comme autant de perles, l’auteur enfile les clichés, les poncifs et les invraisemblances. La mère de famille est d’un racisme si outrancier qu’il en devient aussi idiot que ridicule. On cherche en vain la moindre trace d’humour anglais, la plus petite bribe de « nonsense ». Même l’étrange ou le fantastique du quotidien font défaut. N’est pas Beckett qui veut. Et pour ne rien arranger, une traduction trop souvent approximative. On se demande pourquoi l’université de Toulouse a cru judicieux de publier des œuvrettes d’aussi faible qualité.

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