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Mais pourquoi donc sa grand-mère de Bastia, avait-elle coutûme de lui envoyer chaque automne, un cédrat confit ?
Retrouvant à l'âge de 45 ans ses racines juives jusque là profondément enfouies, Didier Long explore l'histoire étonnante mais refoulée des juifs corses, et mesure l'influence de la judaïté dans une île qui ne compte pourtant qu'une synagogue minuscule et que l'on aurait pu croire essentiellement chrétienne. L'expulsion des juifs des provinces sous domination aragonaise en 1492 favorisa la première rencontre entre la Corse et les Juifs.
Dans ce pays dont l'emblème est une tête de Maure, la mémoire juive a laissé des traces, que ce soit dans les patronymes, des paysages, des recettes de cuisine. En quatorze petits chapitres, l'auteur exhume des figures étonnantes du judaïsme corse, celles des exilés gênois et des marranes utopistes de Porto-Vecchio. L'auteur rappelle aussi la particularité de la seconde guerre mondiale, lorsque la Corse se trouva être le seul département à ne pas avoir fait déporter de juifs.
Une exploration étonnante et émouvante qui ravive une facette méconnue de l'identité corse.
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