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Vingt-six historiens français et européens ont répondu à l'idée de développer le concept d'émotion récemment mis en exergue par Robert Frank en proposant une réflexion collective sur sa présence et sa pertinence dans l'histoire des relations internationales. Le cadre a été élargi à l'ensemble des XIXe et XXe siècles et, ces émotions étant polymorphes, le propos étendu aux questions de mémoire et de conflits. Ce qui se joue autour des émotions se concentre sur des événements traumatiques qui engagent la vie, la mort, la liberté des individus ou des collectivités. Sentiments spontanés, instrumentalisations des opinions publiques qui s'appuient aussi sur mémoires et commémorations, les émotions sont la plupart du temps nationales, mais elles peuvent être aussi européennes, voire « se mondialiser ». Pour illustrer la richesse et la polyphonie du concept, ce volume s'ouvre par un texte sur Auschwitz, matrice du remords européen et acmé d'émotions. La mémoire allemande et franco-allemande y occupe également une grande place, tout comme celle de la construction européenne qui, à bien des égards, répond, à son origine, à la volonté de dépasser la confrontation franco-allemande dans un projet concret. Qu'ils se déroulent en Europe, en Asie ou en Amérique, les épisodes de tension internationale et les confrontations militaires - avec leurs conséquences - sont très présents. La dimension européenne y domine toutefois : allant de la Grande-Bretagne à la Russie, en passant par les soubresauts de 1812, l'histoire de l'Allemagne, le conflit espagnol, le dépècement de la Tchécoslovaquie, puis la division du continent en deux à l'heure de la guerre froide, c'est l'histoire de l'Europe dans toute sa diversité et sa complexité qui se trouve déclinée ici en hommage à l'oeuvre inspirante de Robert Frank.
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