Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
«Le roman catholique n'est plus. Il a vécu environ cent ans, et aux alentours des années trente donnait ses plus beaux fruits, un public considérable assurant son succès. Les malintentionnés s'interrogeaient donc sur la sincérité de certains romanciers catholiques.
S'ils ont disparu, est-ce faute de public, et celui-ci s'est-il égaillé le premier ? Ou bien est-ce à défaut de romanciers catholiques que les lecteurs se sont tournés vers d'autres, moins édifiants ? Un changement s'est produit là, qu'on a peu étudié, mais il est un fait que l'étiquette longtemps glorieuse de grand romancier catholique ne se porte plus.
Nul ne l'a davantage portée et méritée que François Mauriac. À le fréquenter assidûment, on se demande s'il ne l'a pas portée comme une croix. Dans nombre de ses romans, Dieu même parle à ses créatures et ne peut qu'avoir le dernier mot : ils finissent donc trop bien. De ceux qui sont ses chefs-d'oeuvre, Dieu est absent. Cela donne à penser.
Sans doute Dieu n'est-il pas romanesque. On ne le met pas en scène impunément. Le Diable, oui, disponible pour tous les rôles. Bernanos a suggéré peut-être comment pourrait se survivre le roman catholique : ne passant pas pour tel, et sentant fortement le fagot.» José Cabanis.
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