Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Vilipendée par les uns, sanctifiée par les autres, l'« Autrichienne » Marie-Antoinette est la reine la plus méconnue de l'histoire de France. Il fallut attendre Stefan Zweig, en 1933, pour que la passion cède à la vérité.
S'appuyant sur les archives de l'Empire autrichien et sur la correspondance du comte Axel de Fersen, qu'il fut le premier à pouvoir consulter intégralement, Stefan Zweig retrace avec sensibilité et rigueur l'évolution de la jeune princesse, trop tôt appelée au trône, que la faiblesse et l'impuissance temporaire de Louis XVI vont précipiter dans un tourbillon de distractions et de fêtes.
Dans ce contexte, la sombre affaire du collier, habilement exploitée par ses nombreux ennemis à la cour de France, va inexorablement éloigner Marie-Antoinette de son peuple.
Tracé avec humanité et pénétration, ce portrait est assurément un des chefs-d'oeuvre de la biographie classique, où excella l'auteur de Trois poètes de leur vie et de Vingt-quatre heures de la vie d'une femme.
Remarquable nouvelle traduction . Un vrai bonheur ! Zweig enfin lisible avec toutes ses subtilités et son humour .
J'adorais Zweig bien avant de lire sa biographie sur Marie-Antoinette. Après avoir refermé ce livre je l'ai aimé encore davantage. Je ne connaissais pas grand chose de cette figure historique, j'avais comme beaucoup de gens cette image de femme frivole, futile, vaguement idiote. Zweig la rend beaucoup plus consistante. On découvre une femme intelligente, humaine, courageuse, qui n'a pas pu choisir sa vie. Le portrait de la mère qu'elle était est particulièrement touchant. En donnant une telle épaisseur psychologique à son personnage, Zweig réhabilite cette femme, sans doute injustement dénigrée.
J'ai passé une semaine en compagnie de Marie-Antoinette, au travers d'une lecture souvent étonnante, parfois drôle, finalement émouvante.
Stefan Zweig a écrit sa biographie en écartant les sources et témoignages partisans, soit à charge, soit enjolivés, parfois inventés, pour ne retenir que les informations avérées. Il a ensuite recréé un portrait psychologique d'une grande crédibilité et particulièrement vivant.
J'ai littéralement dévoré ce livre qui se lit de façon aussi fluide et agréable qu'un excellent roman, découvrant de multiples aspects totalement méconnus, tant j'avais en tête auparavant une image d'Epinal pleine de clichés. Je ne m'attendais absolument pas à rire, et pourtant, les décalages entre la perception des personnages et la réalité, tout comme les enchaînements d'évènements et les concours de circonstances, sont tellement stupéfiants, et en même temps si bien expliqués par Zweig, que l'on ne peut que rire d'étonnement. Avant la fin tragique bien sûr, qui n'empêche pas un certain suspense quand on se surprend à espérer ou désespérer de la même manière que Marie-Antoinette.
C'est ma lecture préférée de Stefan Zweig, un très grand coup de coeur.
MARIE-ANTOINETTE
Stefan Zweig
Stefan Zweig est peut-être l’auteur que je classerais au-dessus de tous. J’ai parcouru cette biographie sous le format « livre lu », un peu plus de 19 heures d’enregistrement. La sensibilité de Stefan Zweig, son exigence dans le moindre détail littéraire, sa volonté de vérité et de précision historique , son art du portrait, l’affection particulière qu’il porte à Marie-Antoinette et Louis XVI, malgré pour l’une une grande frivolité et pour l’autre une nonchalance concernant les affaires de l’état qui menèrent celui-ci à la banqueroute et le peuple à la révolution, nous invitent à aborder cette part de l’histoire sans parti pris ; sans cesse l’auteur met à jour, comprend et explique les méandres intérieurs de la reine et du roi, les implications du peuple, de l’aristocratie et de la bourgeoisie, non seulement leurs colères et leurs révoltes, mais aussi toutes les bassesses et compromissions dont, somme toute, nombre d’entre eux furent capables .
L’immense humanité de Stefan Zweig nous amène à ouvrir notre regard sur cette grand page de l’histoire, à l’instar du photographe ou du cameraman, qui après avoir exposé une vue globale d’un paysage nous ferait profiter d’effets zoom ou de grand angle qui permettraient d’en comprendre la construction.
Pour qui apprécie le roman historique, c’est un incontournable.
Les jolies choses, la dentelle, s'amuser, les froufrous, les matières nobles, ne pas ressembler aux autres, faire ce qui lui plait. Marie-Antoinette aimait ces choses, et moi aussi. J'ai toujours été fascinée par son époque qui faisait tout dans la surenchère. J'ai toujours rêvée de vivre une vie de princesse. Mais avec cette majestueuse biographie que nous offre Stefan Zweig, j'ai aussi appris les parts d'ombre, les secrets et les épreuves par lesquelles cette reine que tout le monde pense connaître est passée.
Marie-Antoinette a toujours été pour moi la reine du rococo. J'attendais avec impatience de pouvoir la suivre à Versailles, de pouvoir imaginer les robes qu'elle portait pour aller au théâtre ou pour aller jouer avec la cour, de connaître la vie de reine qu'elle menait. Je n'ai pas été déçue. Mais ce que j'ai particulièrement aimé, ce fut d'apprendre des choses que je ne savais pas, et Stefan Zweig nous gâte d'anecdotes dont on se délecte. On a vraiment l'impression d'être mis dans la confidence et au fur et à mesure de la lecture, on se sent vraiment très proche de Marie-Antoinette.
On sent que Stefan Zweig est fasciné par ce qu'il nous raconte, et il nous fascine à notre tour grâce à son style proche du roman, et tellement intéressant. Je n'ai pas l'habitude de lire des biographies, et je ne pensais vraiment pas être autant happée par celle-ci. On sent aussi que Zweig a beaucoup d'estime pour cette reine si spéciale, mais il s'efforce cependant de rester neutre et objectif. Il glisse de temps en temps des commentaires, et s'il semble dès le début prendre parti, il a cependant la volonté de vraiment tout dire sur la vie de Marie-Antoinette, même les passages les plus sombres. Cette biographie est étonnement complète, on sent qu'il a vraiment eu la volonté de retranscrire cette époque si importante pour la France au mieux.
J'ai adoré que le livre soit découpé en thèmes. Chaque chapitre parle en effet d'un passage de sa vie ou d'une affaire, d'un sujet en particulier, un bon moyen de connaitre chaque aspect de sa vie à fond. Ainsi le récit n'est pas toujours chronologique, on retourne parfois dans le temps pour les besoins d'un sujet précis. Zweig a aussi fait un travail formidable au niveau de la psychologie de Marie-Antoinette, le portrait qu'il en dresse est vraiment impressionnant.
J'ai dévoré cette biographie, les passages animés de la reine du rococo tout comme les désillusions et la déchéance de cette reine que moi aussi j'estime beaucoup. Au-delà de Marie-Antoinette, c'est aussi toute une époque que Stefan Zweig dépeint dans cette biographie, ainsi, que ce soit pour votre culture ou comme simple divertissement, je vous conseil vraiment de lire ce livre.
http://bookshowl.blogspot.fr/2015/08/marie-antoinette-stefan-zweig.html
Une Marie Antoinette humaine! Un livre qui ne se lâche pas...
Une biographie sous un éclairage différent qui remet à leur place certains "témoignages" simplement impossibles. On croît si bien connaître l'histoire et pourtant, on en apprend énormément sur la véritable personnalité de cette Reine tant décriée.
Extraordinaire. Exceptionnel. Prodigieux.
Stefan Sweig, autrichien, homme du XXème siècle propose aux Français contemporains une biographie d’une qualité proche du génie. Ce monument doit être lu par tout Français amoureux de l’histoire et de la culture européenne et au-delà des hommes.
La psychologie créatrice : "La loi suprême de toute psychologie créatrice n’est pas de diviniser, mais de rendre humainement compréhensible ; la tâche qui lui incombe n’est pas d’excuser avec des arguties, mais d’expliquer".
Cette belle écriture sublimée comme d’habitude par son traducteur, que dis-je, son interprète Alzir Hella.
La capacité de distanciation par rapport aux évènements furent-ils violents, comme dans son Conscience contre violence, “Toujours aux époques de fanatismes l’homme resté humain est complètement seul et impuissant au milieu des zélotes en lutte les uns contre les autres.”
Un travail d’historien rigoureux écartant toutes les sources litigieuses écrites par ceux qui survécurent à la tourmente et par là-même n’en furent pas. Un usage mesuré des écrits d’Alex de Fersen éclairant la scène d’une lumière intime. Cette révolution française sera de nouveau sous le regard de Stefan Sweig lorsqu’il rendra les honneurs à Hölderlin (1770-1843) dans son Combat contre le démon.
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