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Quinze ans, quelques kilos en trop et un (grand) coeur qui bat sur un rythme atypique, voici Margherita Dolcevita, la nouvelle héroïne de Stefano Benni.
Un père bricoleur acharné, une mère qui fume des cigarettes virtuelles, deux frères, l'un fana de foot, l'autre de mathématiques, un grand-père qui avale des yaourts périmés pour se mithridatiser, et un chien indéfinissable, Roupillon : c'est la famille de Margherita, habitant un dernier reste de campagne, aux portes d'une petite ville comme tant d'autres. Quant à Margherita, elle écrit des poèmes et dialogue avec la Petite Fille de poussière, un fanôme qui hante une maison frappé et, il y a longtemps, par un bombardement.
Mais un jour apparaît, juste en face, un énorme Cube noir et menaçant. Il s'agit des nouveaux voisins, les Del Bene, image d'une "modernité" maléfique qui fait voler en éclats la vie paisible de l'adolescente. Seul Angelo, leur fils aîné, un beau "vampire blond", tente de se soustraire à la vie hypocrite de ses parents.
Jusqu'au bout, Margherita, qui a découvert les activités louches des Del Bene, se battra pour "notre miette de justice", avec son humour, avec son intelligence et son refus des stéréotypes, qui font d'elle une sorte de Zazie italienne.
Dans un roman polyphonique, mêlant l'humour, la poésie et les codes du roman policier, Stefano Benni nous offre une fable moderne, qui a déjà remporté un immense succès dans de très nombreux pays.
J’ai lu ce roman en novembre 2011, il y a donc déjà presque quatre ans (oui je garde trace de mes lectures depuis un moment, elles sont toutes sagement consignées dans un carnet avec le mois et l’année…), mais j’avais envie de faire un petit billet dessus, comme un coup de projecteur sur un de mes livres coup de cœur!
Il est de ces romans dont on garde une trace et un souvenir malgré les années qui passent… C’est le cas pour Margherita Dolcevita. C’est une lecture tout simplement désopilante et très jouissive ; j’étais pliée en deux pendant les trois quarts du bouquin. Cela tient à la façon dont parle Margherita, le regard intelligent et tellement facétieux qu’elle porte sur le monde qui l’entoure et sur elle-même. L’adolescente décrit sa famille – plutôt farfelue – et sa vie qui se retrouve tout à coup chamboulée par la construction du « Cube » juste en face de leur maison, qui était jusqu’alors assez isolée dans la campagne. Le récit mêle de façon ingénieuse l’humour, le fantastique et les codes du roman policier, avec un soupçon de poésie… On referme ce roman avec regrets, mais un immense sourire sur les lèvres.
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