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Une histoire très belle et très triste.
C’est celle de Marcus, neuf ans, dont la mère, toxicomane, s’est jetée du haut d’un pont.
C’est aussi celle de Pierrot, amoureux depuis toujours de la mère de Marcus, qui recueille le petit garçon.
Un environnement social plus que moyen, mais très chaleureux, jusqu’à ce que……..
L’écriture toute en sensibilité décrit avec tendresse les personnages mais aussi avec humour et poésie.
On se sent très proche de ces gens simples qui gravitent autour de Pierrot. Beaucoup de lucidité et de clairvoyance dans l’analyse de ces gens. Et Pierrot et Marcus sont tellement attachants.
Un petit regret, c’est qu’on referme le livre sans savoir ce qu’il advient du sort de Pierrot.
Une lecture savoureuse pleine d’émotion, comme on en redemande.
J’espère que Pierre Chazal, dont c’est le premier roman, nous en offrira d’autres de cette qualité. J’ai vu qu’il a publié « Les buveurs de lune » en 2014, je vais m’empresser de le dénicher.
A la mort de sa douce maman, Pierrot s’est retrouvé tout seul avec un père alcoolique, violent, mauvais comme une teigne. Son oxygène, c’est dans les rues de Lille qu’il allait le respirer, avec ses amis de toujours, Frédo et Hélène. Du plus loin qu’il s’en souvienne, Pierrot a toujours été amoureux d’Hélène. Mais la belle lui a préféré Frédo. Puis le couple a vécu l’enfer de la drogue, les squats et la mort de Frédo. Finalement, Hélène n’a plus la force de continuer à vivre, malgré Marcus, son fils. Alors, avant de faire le grand saut, elle écrit une lettre à Pierrot et elle lui demande de s’occuper de Marcus. Au début, Pierrot n’est pas chaud mais l’idée fait son chemin et, encouragé par ses amis, il décide d’adopter l’enfant. Commence alors une nouvelle vie où l’enfant et l’adulte s’apprivoisent et apprennent le bonheur, jusqu’à ce qu’un nouveau drame les sépare. Pierrot se retrouve en prison mais il n’est plus seul désormais, il sait que dehors, quelqu’un l’attend.
Malgré les tracas du quotidien ou les grands drames de la vie, Marcus est le roman de l’optimiste, du bonheur simple, des bons copains.
Quand la famille est défaillante, on s’en crée une nouvelle, avec des amis fidèles, un père de substitution, une mère de remplacement, des gens qui sont toujours là et sur qui on peut compter quoi qu’il arrive.
Marcus, c’est tout ça! C’est une histoire de « La France d’en bas », celle qui bosse dur mais qui compte ses sous à la fin du mois, celle qui souffre en silence et dans la dignité mais c’est aussi celle où on n’abandonne jamais l’un des siens. On se serre un peu, on lui fait sa place, on lui donne tout ce qu’on peut et on l’aime.
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