"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Voilà qui donne envie de lire ce roman..... ou bien de randonner !
Nul besoin de partir à l'autre bout du monde pour être dépaysé et vivre de véritables aventures! Antoine de Suremain, amoureux du patrimoine naturel français, en a fait sa philosophie de vie. Après avoir traversé les Alpes à pied, descendu la Loire en canoë, parcouru le Jura et le Vercors à raquettes, il se lance un nouveau défi : effectuer en solitaire le chemin de Saint-Guilhem qui relie Aumont-Aubrac à Saint-Guilhem-le-Désert, en se nourrissant exclusivement de ce que la nature lui offrira. Le voyageur souhaite ainsi renouer avec un savoir oublié: la connaissance des plantes sauvages comestibles. En sillonnant les paysages austères de l'Aubrac, des Cévennes et du Larzac, il poursuit également sa quête de sobriété, de solitude et de contemplation. Cette marche, qui devait ressembler à un raid survivaliste, se métamorphose jour après jour en un voyage intérieur où une infusion de menthe, une salade de pissenlits ou une poêlée de châtaignes deviennent un festin de roi. Et où l'adversité, l'inconnu et l'inconfort forment le creuset d'une découverte de soi. AUTEUR Antoine de Suremain est aventurier et réalisateur. Ses quinze années de scoutisme lui ont donné le goût de la marche au contact de la nature. Il partage ses nombreuses expéditions en France sur les réseaux sociaux, où il a plus de 100000 abonnés, et dans son émission «Antoine laventure», di usée sur CANAL+ KIDS.
Réalisateur d’une émission de découverte de la France à destination des enfants et aventurier bien connu des réseaux sociaux, Antoine de Suremain décide en octobre 2022 de se lancer un nouveau défi : parcourir à pied le chemin de Saint Guilhem, soit 240 km d’itinérance entre Aumont-Aubrac et Saint Guilhem-le-désert, en 9 étapes et en se nourrissant uniquement avec ce que peut lui offrir la nature. Il veut tenter en quelque sorte une expérience de retour à l’état de chasseur-cueilleur du paléolithique, mais sans la chasse. Il emmène juste un peu d’huile de sel et de vinaigre, histoire de compenser les pertes de sels minéraux causées par la transpiration et d’améliorer un peu son ordinaire de pissenlits, d’orties, de champignons et de châtaignes…
« Marche au désert » est un récit d’expédition très agréable et très rapide à lire. Ce carnet de bord de randonnée survivaliste ne comporte qu’environ 150 pages, toutes bien revigorantes. Il est complété par plusieurs annexes sur les coulisses du chemin, une sorte de « making of », expliquant les tenants et aboutissants de cette aventure, et donnant conseils et références pour ceux qui voudraient suivre l’exemple d’Antoine. L’ouvrage se termine par les interventions assez intéressantes également de trois autres marcheurs, Henri d’Anselme, randonneur des cathédrales et héros « au sac à dos » de la tuerie d’Annecy, Jean-Marie Miss, président des Amis du chemin de St Guilhem et Vianney Claveul, promoteur du glanage d’herbes, fruits et plantes sauvages. Ouvrage passionnant, plein d’humanité et de transcendance qui nous amener à réfléchir sur notre condition de consommateur compulsif et surtout à nous donner une furieuse envie de boucler le sac à dos, de mettre les chaussures de marche et de partir vers les grands espaces et l’aventure qui se trouve tout autant dans les Cévennes qu’au bout du monde.
« Marche au désert » est le fruit d’un banquet rabelaisien au Clos de Vougeot. « La Confrérie des chevaliers du Tastevin réunissait quatre cents personnes autour du thème de l’aventure dans ce haut lieu planté au milieu des grands crus de Bourgogne » … à force de vider des bouteilles millésimées, une fraternité d’âme se noua… entre le pâté en croûte et les œufs en meurette, il osa me faire l’éloge de la frugalité et du dépouillement… » écrit le préfacier Charles Wright.
Au cours de l’été 2022, Antoine regardait longuement la carte des reliefs de France, ces cartes, affichées sur les murs des écoles au début du 20ème siècle, celles grâce auxquelles nos parents ont appris la géographie. Ainsi il arrêta l’itinéraire de sa prochaine randonnée pédestre sur les chemins de Saint-Guilhem-le-Désert en partant de Aumont-Aubrac, soit presque 3OO km, au début de l’automne, à la recherche du « dépaysement et de l’extraordinaire ». Son sac à dos allégé contient son hébergement nocturne soit une toile de tente et un minimum d’équipement. A cet itinéraire, il ajouta une discipline de vie proche de l’ascèse.
Dans mon fauteuil confortablement installée, un sentiment de bien-être m’a envahie. Seule devant tant de grandeur, forêts, vallonnements, monuments historiques véritables œuvres d’art, face au regard des animaux, dans le calme, la quiétude, ne s’agit-il pas de paix intérieure ? Ceci en traversant les paysages de l’Aubrac, des Cévennes et du Larzac, sans marcher ! Amis (es) lecteurs (trices), je vous recommande de suivre le voyage intérieur d’Antoine de Suremain, ce « scout qui n’a jamais grandi ». Pour les aventuriers (ières), un bel itinéraire prêt à l’emploi !
Voilà qui donne envie de lire ce roman..... ou bien de randonner !
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