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Journal d'une désintoxication aux rêves. Chaque jour une page. Ne pas écrire à la première personne du singulier. Laisser surgir ce qu'on doit affronter. Est-ce que les phrases alors se rapprochent du monde, viennent d'elles-mêmes aux bords des mondes ?
Dans l'injonction qu'on s'adresse à soi-même, ce qu'on porte de philosophie est convoqué et bousculé. Les silhouettes et les voix surgissent près, vous entraînent dans leur danse de mort.
Voilà alors la naissance d'autant de micro-récits fantastiques et mouvants, ou bien la saisie extrêmement fine et précise de scènes concrètes, celles qui font qu'on existe.
On entre dans la nuit avec assez de vitesse pour ne plus avoir prise. Etrange affrontement d'un il neutre et du elle narratrice. Entre le monde et soi-même, une violence. Celle qu'accomplirait l'écriture : vers celle qui écrit, ou sur elle-même ?
Alors machine continue désormais lancée, roman de la ville et ses labyrinthes, du souvenir et ce qu'il écorche.
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