"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sept étudiants qui viennent de finir l'université reviennent d'un voyage pour célébrer la fin des cours. Mais ils heurtent quelque chose d'étrange sur la route : une créature ayant le corps d'un boeuf, mais un visage humain !! Ils viennent en fait de tuer un «Kudan», une créature mythologique japonaise qui est censée faire le bien.
Peu après ce drame, un des étudiant voit la créature dans un rêve au cours duquel il apprend qu'il n'a plus qu'une semaine à vivre. Il n'y prête pas attention, mais 7 jours après, l'horloge d'un parc s'abat sur lui mystérieusement et le tue. Sa petite amie subit le même sort la semaine suivante. Les survivants comprennent alors qu'une terrible malédiction s'est enclenchée et que son issue leur sera fatale. Comment vont-ils y échapper ?
Ils sont sept à vadrouiller en voiture. Sept pour qui l’alcool se faufile entre les veines. A la traversée d’une forêt, c’est la panique, l’accident de leur voiture qui vient buter contre l'innommable, l’improbable vérité. Sortir. Affronter. Espérer que ce n’est qu’un animal. Pas un humain. C’est le refus de la responsabilité qui heurte chacun des crânes. De leurs craintes, elles s’avèrent mineures, pas à la hauteur de ce qui s’érige devant eux : un monstre. Une vache à tête humaine.
Réduire à néant la vision d’une réalité qui ne convient pas.
Abattre le couperet sur la nuque de l’animal.
Revenir, ne plus en parler, se croire débarrassé.
L’événement s’oublie le temps de quelques pages. Assez pour revenir à leur vie d'insouciance bientôt martelée.
Le récit s’offre une construction classique des thrillers horrifiques. Les événements s'enchaînent entre présentations des personnages, enclenchement du compte à rebours et premières morts réclamées. On pourrait se croire dans une réécriture comme il en existe des dizaines du thème abordé dans Destination Finale. Et vous, si il ne vous restait que 7 jours à vivre, que feriez-vous ? Cependant, Watanabe offre une particularité à son récit.
Une légende japonaise.
Un yôkai kudan.
De récit purement horrifique, on se faufile dans le fantastique, au coeur des légendes, on s’immerge au folklore japonais. Et c’est là toute l’originalité du récit.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !