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Très très bien porté à l'écran par Alfred Hitchcock dans les année 60. Cordialement. Christelle
Alors qu'il vadrouille en forêt par un beau jour d'été, Abie, petit garçon de quatre ans, bute sur le corps d'un homme étendu au milieu des fougères et des rhododendrons, en ce charmant coin de campagne anglaise. Harry est mort, et son cadavre est bien encombrant pour les membres de la petite communauté qui peuple la lande de Sparrowswick. Plusieurs fois découvert, caché, enterré, exhumé au cours d'une même journée, le défunt déclenche une série de quiproquos, et sera le révélateur des turpitudes secrètes des villageois, qui tous ont de bonnes raisons de craindre d'être accusés de meurtre.
Mais l'incident, cause de beaucoup d'angoisse, encouragera également le rapprochement de quelques êtres, les situations aigües stimulant semble-t-il sentiments et passions. En quelques phrases percutantes, Jack Trevor Story excelle à croquer une série de portraits particulièrement savoureux : le capitaine Wiles, balourd et piètre chasseur, la jeune mère d'Abie, sexy et sans complexes, Sam Marlow, artiste raté mégalomane, Miss Graveley, vieille fille en mal d'amour, ou encore Mark Douglas, promoteur immobilier et séducteur invétéré.
Cette petite merveille d'humour noir (publiée en 1949, adaptée par Alfred Hitchcock en 1955) sommeillait dans ma pal depuis bien trop longtemps.
Aux abords d'un village anglais, le jeune Abie découvre dans les bois le corps d'un homme. Trois personnes sont convaincues d'être responsables de la mort : le capitaine pense avoir accidentellement tiré sur l'homme alors qu'il chassait le lapin ; la vieille fille pense que c'est elle en le frappant avec sa chaussure alors qu'il l'agressait ; la mère d'Abie révèle que l'homme est son mari, Harry, duquel elle n'avait pas de nouvelles depuis longtemps.
Alors qui a tué Harry ? En fait personne ne se soucie vraiment de savoir qui est le meurtrier, personne n'est bouleversé. Cette découverte n'éveille aucune peur chez les protagonistes mais de l'embarras, voire même de la satisfaction, et personne n'appelle la police. Leur souci s'est plutôt de cacher des petits secrets et ce cadavre qui met au jour les travers de cette communauté anglaise est simplement gênant.
Ce pauvre Harry va être enterré et déterré à plusieurs reprises. Sur fond de décor bucolique, les situations absurdes s'enchainent avec une douceur dérangeante et paradoxale. La situation macabre est prétexte à une étude de caractères des villageois. Ils font preuve d'une distanciation flegmatique qui défie l'entendement !
Leur absence d'inquiétude, de méchanceté ou de culpabilité rend les personnages surréalistes mais bizarrement attachants.
L'action se déroule sur une journée et une nuit. Au final, toutes les pièces vont s'emboîter et entre temps le lecteur se sera délecté d'une histoire fraîche, insolente, absurde qui mélange habilement le mystère et le « nonsense » typiquement anglais.
Comment imaginer que Sparroswick, petit village anglais souriant et paisible, puisse être le théâtre d'un drame?! Et pourtant, sur la colline où court la lande, c'est bel et bien un cadavre qui gît dans la bruyère, au détour d'un sentier. C'est le petit Abie, âgé d'à peine 4 ans mais déjà fin chasseur et explorateur émérite, qui le premier découvre l'objet des futurs tourments des membres de la petite communauté. Pendant qu'il redescend au village pour alerter sa maman, le capitaine Wiles fait à son tour l'expérience de la découverte macabre. Mais quand Abie était indifférent, le capitaine lui est bouleversé. Le doute n'est pas possible! Chasseur débutant, il a malencontreusement tué un homme quand il croyait viser un lapin ou un faisan! Décidé à profiter de sa retraite ailleurs qu'au fond d'un cachot, il entreprend de dissimuler le corps du délit! Mais comme un fait exprès, tout le village semble s'être donné rendez-vous sur la lande. Les promeneurs se succèdent sur le sentier et le pauvre capitaine Wiles a bien du mal à cacher le meurtre du dénommé Harry, reconnu comme tel par son épouse Jennifer, la mère du petit Abie.
Bien qu'il y soit question d'un meurtre, Mais qui a tué Harry ? n'est pas un polar mais une comédie à l'anglaise drôlissime et irrévérencieuse. On y croise, entre autres, un peintre au génie méconnu, une vieille fille, un couple adultère, un chasseur de papillons et bien sûr un cadavre. Celui-ci sera traîné, porté, dépouillé, enterré et déterré à plusieurs reprises par un petit groupe d'habitants soucieux de ne pas attirer l'attention sur leurs éventuels mobiles. La situation a priori dramatique donnera pourtant lieu à des métamorphoses, des rapprochements amoureux et même des promesses de mariage.Outre les personnages hauts en couleurs, les dialogues caustiques, les situations abracadabrantes et l'humour pince-sans-rire font de ce petit livre un pur moment de détente et de plaisir. Une petite pépite "so british" à lire avec un Earl Grey et une part de cake.
Très très bien porté à l'écran par Alfred Hitchcock dans les année 60. Cordialement. Christelle
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