80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
À une époque que d'aucuns qualifient de post-factuelle, la question des faits occupe le devant de la scène médiatique et éducative. Plusieurs s'inquiètent de l'effritement de la place des faits qui semble s'installer dans la sphère sociale. À titre d'exemple, les élections présidentielles de 2020 aux États-Unis illustrent bien ce phénomène : croire à une idée (la fraude électorale) et la répéter de manière inlassable finit par lui donner le statut de « réalité' » auprès de certains publics, même si aucun fait (enquêtes, recomptage des voix, décision des juges, etc.) ne peut la soutenir.
Plusieurs acteurs sociaux considèrent qu'il est nécessaire de se tourner vers l'école pour préparer les jeunes à faire face à ce phénomène en favorisant notamment le développement de la pensée scientifique et de la pensée critique. L'élève doit faire appel à son jugement critique pour mettre à profit ses connaissances, notamment lorsqu'il analyse, même sommairement, certaines retombées de la science et de la technologie. Il doit s'appuyer sur des faits et conserver une certaine distance à l'égard des influences médiatiques, des pressions sociales et des idées reçues. Ce livre se penche sur la place à accorder aux faits, et en fonction de quel statut épistémologique, dans les enseignements scolaires et sur leur prise en charge par ces enseignements.
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