Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Composée en 1962, cette suite de poèmes a été publiée en Argentine en 2001. La disparition maternelle, en suspens ou pressentie dans Lettres pour que la joie (Actes Sud, 1983), devient ici réalité. Souvent concentrée sur des choses simples, des choses d'ici, la poésie d'Arnaldo Calveyra a la palette douce des toiles de Giorgio Morandi. Comme le peintre, le poète fraye un passage singulier à la lumière et nous fait entrevoir la lueur des choses sur fond de nuit. Une conscience très aiguë de la finitude et de la mort affleure, avec toutefois, au final, quelque chose de prodigieusement calme. Un voile semble déposé sur les choses, et l'on songe au mot pudeur.
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