"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
D'une plume économe qui claque dans les dialogues, Burnett boucle en 300 pages l'irrésistible ascension d'un petit truand habité par l'hubris, devenu caïd en peu de temps et redescendu de son piédestal sans avoir vraiment compris ni pourquoi, ni comment. Rico Bandelli, truand narcissique, impassible et buveur de lait, a pris la place de Sam Vettori, puissant chef d'un gang italien de Chicago, en maniant sans trembler son automatique et en faisant preuve d'un sang froid peu commun en toute circonstance. Rien ne l'atteint. Bientôt il agrandit son territoire en prenant le contrôle de la contrebande d'alcool, du jeu et de la prostitution dans tous autres les secteurs de la ville. Rien ne lui résiste, à part un policier irlandais décidé lui faire payer la mort d'un de ses collègues à l'occasion d'un hold-up mouvementé. Ce qui fait l'originalité de Little Caesar, c'est que l'action est décrite du point de vue des criminels dans un style dépourvu de tout habillage psychologique et néanmoins à l'écoute des sentiments humains.
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