"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mai 1919.
La conférence de paix devant mettre un terme définitif à la Première Guerre mondiale va bon train. Les délégations de toutes les nations sont réunies au château de Versailles, y compris la représentation allemande.
Un individu sans papier est trouvé mort sur un banc du parc Montsouris. Il a apparemment succombé à une attaque cardiaque. Chargé des premières constatations, l'inspecteur Théodore Méry met un point d'honneur à découvrir l'identité de cet anonyme. Sans le savoir, le policier s'engage dans un imbroglio qui l'amènera à frôler la frontière de la légalité. La franchira-t-il pour parvenir à ses fins ?
Genre : Polar historique
Avis : PALPITANT
Lu en numérique
Quand un polar nous donne la Conférence de la paix de Paris comme cadre…
Quel plaisir de retrouver l’inspecteur Théodore Méry après l’avoir découvert lors d’une nouvelle policière d’Éric Lambert, chroniquée en 2023 et qui m’avait entraînée auprès d’un « empailleur ».
1919. Sur un banc du parc Montsouris, un individu semble avoir succombé à une crise cardiaque. Comment découvrir son identité alors que des délégations de toutes les nations sont réunies au château de Versailles pour trouver un accord de paix définitif. Les Allemands sont présents et l’inspecteur Méry chargé de l’affaire de l’inconnu du parc va se retrouver pris dans un imbroglio qui peut le mettre en danger. Saura-t-il trouver ceux qui pourront l’aider ? Parviendra-t-il à résoudre l’affaire en restant dans la légalité ?
Je n’ai trouvé aucun temps mort dans ce livre qui voit l’inspecteur Méry s’opposer au Tigre, Clémenceau en personne. Je dirai même que c’est tambour battant que l’auteur fait fi de tous les dangers, accroché à son idée fixe : découvrir l’identité de l’inconnu. Pour cela, le policier n’hésite pas à s’entourer de bandits puisque les instances officielles sont défaillantes. C’en est parfois jubilatoire de voir leurs succès et surtout de regarder l’inspecteur travailler seul, la plupart du temps.
Il y a l’enquête mais l’intérêt de ce polar est aussi d’offrir des gourmandises aux lecteurs comme de rencontrer des noms célèbres : Henri Pélissier, le champion cycliste ou de découvrir la Société de Sarbacane de Firminy. Replonger dans l’horreur du 28 mai 1871 avec le mur des Fédérés nous donne une leçon d’histoire.
Les raisons du troisième meurtre se devinent mais elles sont particulièrement bien amenées. Les multiples relances sont régulières, tout bouge en permanence et les rappels du passé éclairent le présent.
Quant à la fin, je l’ai trouvée particulièrement émouvante ; je vous dirai seulement que cela a un rapport avec la vie privée de l’inspecteur.
La photo de couverture du roman donne l’ambiance : chic, désuète, flegmatique.
Si vous avez lu le premier opus et que vous y avez pris goût, vous ne serez pas déçu par cette dernière œuvre. Si vous ne connaissez pas, foncez, c’est une écriture riche et vivante.
Je remercie Éric Lambert pour sa confiance renouvelée, c’est devenu un ami qui me fait l’honneur des lectures avant la sortie officielle.
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