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Lorsqu'en 1839 est annoncée, à Paris, l'existence d'un procédé qui permet de fixer les images de manière chimique, la nouvelle fait sensation : le daguerréotype, ce «miroir qui garde toutes les empreintes», est perçu comme un prodige ; Daguerre, son inventeur, est l'objet de toutes les sollicitations. Bientôt, d'autres procédés sont mis au point : d'abord le calotype puis le collodion, qui va s'imposer pour plus de trente ans. L'invention du format dit «carte de visite» et la standardisation des pratiques ouvrent alors la voie à d'importants ateliers, spécialisés dans le portrait. Appréciée pour son caractère «objectif», la photographie est utilisée à des fins documentaires : se succèdent missions d'inventaire, relevés topographiques, clichés d'identité, enquêtes scientifiques et premiers reportages. Diffusée par le livre et les premières revues illustrées d'épreuves, elle accompagne l'essor industriel de la seconde moitié du XIX? siècle. C'est à cette aventure de «l'image révélée» qu'invite Quentin Bajac qui, en explorant les limites et les avancées des cinquante premières années de la photographie, montre aussi comment certains des plus grands photographes de l'époque entendent la faire reconnaître comme un art.
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