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Exilé d'Europe dans un Brooklyn russe déchiré par des rivalités aux lisières de la pègre, un homme reconstitue la mosaïque d'une violente histoire d'amour. Entre Paris, Londres et Kiev, une passion s'était nouée et dénouée avec l'icône, une passionaria anti-soviétique. Leur amour avait un goût de fin du monde sur fond d'effondrement de l'URSS.
À Odessa Beach, la guerre criminelle suit son cours. Mais quelle force l'a conduit vers une autre femme, sur l'autre rive de l'Atlantique ?
Un roman aux couleurs crues comme l'Histoire.
Il est toujours difficile de chroniquer un livre avec lequel on n’a pas accroché et je vais essayer d’en donner les raisons. Je n’ai pas réussi a entrer dans cette histoire d’amour complexe entre une icône, passionaria antisoviétique et un exilé français aux Etats-Unis dans le quartier russe de Brooklyn. On sait que les années 1990 ont été marquées par la chute des régimes communistes européens du bloc de l’Est et celle de l’URSS, ce qui a profondément marqué le paysage politique mondial. On sent que l’auteur maîtrise parfaitement son sujet. J’ai eu beaucoup de mal a m’attacher aux personnages, le fait qu’ils n’aient pas de prénoms et soient nommés par leur fonction ne m’a pas aidé. Nous trouvons donc « Le Grand Homme » « Le Conseiller », « Le Libraire », « l’Afghan » et bien sur « l’icône de l’alcôve », ils seront tous amenés à se croiser, à vivre dans une bulle antitotalitaire russe en tentant de créer un nouveau lendemain construit sur les cendres de l’ancien régime. Mais celle qui m’a fait le plus de peine est le personnage de « Cette Femme », ce terme et le fait de ne pas pouvoir nommer la femme avec qui l’on vit m’a plusieurs fois mis mal à l’aise. Le Conseiller revient pour nous sur ses années au service du Grand Homme et les temporalités sont nombreuses. Paris années 80, Londres 1993-1997, Kiev 1997, Dublin 1990, New York 1999, Brooklyn 2010, un exercice imposé et que j’ai trouvé plutôt fastidieux qui nous fait sauter du coq à l’âne sans que j’aie pu en comprendre le sens si ce n’est celui d’une boîte à souvenirs dans laquelle on piocherait au hasard. Il est question « d’un amour déchiré entre les deux blocs », on ne doit pas avoir la même conception de l’amour, je n’ai pas ressenti autre chose que la passion, l’embrasement et l’exultation des corps mais où sont les sentiments intérieurs parce que au-delà de sa beauté l’icône tout comme Le Conseiller ne se dévoilent que très peu. Je souhaite à ce livre de trouver son public. Bonne lecture.
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