"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une femme (« la femme »), pour fuir les fêtes de Noël, rend visite en Erythrée à un de ses amis, surnommé « le garçon qui attendait quelque chose ». A son arrivée, « la femme » rencontre le colocataire de son ami, un certain Uriel. Une nuit elle se rend dans la chambre d'Uriel, ce qui attise la jalousie du « garçon qui attendait quelque chose ». Surgit un troisième homme, « le soldat ».
« La femme » en tombe immédiatement amoureuse et le coup de foudre est réciproque. Alors qu'une véritable relation semble débuter entre « la femme » et « le soldat », celui-ci change radicalement d'attitude à son égard. Durant une excursion qui fera d'elle une martyre de l'amour, « la femme » subit toutes les mortifications et vexations possibles de l'homme dont elle continue à penser que sous cette hostilité se cache un véritable amour. A l'origine de cette attitude : la trahison du « garçon qui attendait quelque chose » : celui-ci, par dépit, et pour éloigner le soldat, lui a fait croire que « la femme » n'avait couché avec lui que parce qu'ils avaient fait un pari dont il était l'enjeu !
De tribulations en malentendus, le lamentable et dérisoire vaudeville s'achève à Massawa, au bord de la Mer Rouge, où le trio part pour une excursion désespérée : le « garçon qui attendait quelque chose » est malade, le soldat faussement désinvolte, la femme, avec de sombres pensées, contemple les rails d'une voie ferrée abandonnée du port, tandis que « le garçon qui attendait quelque chose » lui murmure à l'oreille « Libère la Karénine qui est en toi ».
Le final est aussi grandiose qu'improbable : le trio, embarqué pour une excursion sur une île au large de Massawa, finit par se retrouver embourbé dans des sables mouvants : c'est d'abord « la femme' » qui, ayant suivi le soldat de plus en plus avec elle, s'enlise. Après quoi survient « le garçon qui attendait quelque chose », certain désormais qu'il aime la femme d'un amour absolu. Il s'enlise à son tour en essayant de la tirer de là. Pour finir, alors qu'il tente de sauver non pas la femme, mais celui pour qui il professe une grande amitié, le soldat se retrouve lui-même pris dans les sables mouvants. Pendant ce temps, les deux autres, enlacés à cause de la situation, ont trouvé un point d'appui ferme et regardent impuissants le soldat que la marée montante recouvre peu à peu : il ne reste de lui bientôt qu'une main qui dépasse portant l'anneau « Eternity », une main que « la femme » reconnaît finalement être celle de son père.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !