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L'humilité chez les mystiques Rhénans et Nicolas de Cues ; demut in Eckhart und Cusanus

Couverture du livre « L'humilité chez les mystiques Rhénans et Nicolas de Cues ; demut in Eckhart und Cusanus » de Marie-Anne Vannier aux éditions Beauchesne
  • Date de parution :
  • Editeur : Beauchesne
  • EAN : 9782701021676
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

La réception des romans de l'Antiquité a suivi une double voie : celle de l'Occident médiéval, empruntée principalement (mais pas uniquement) par les oeuvres latines, qu'elles fussent profanes ou chrétiennes, et celle de l'Orient byzantin, liée aux conquêtes ottomanes et à la Renaissance... Voir plus

La réception des romans de l'Antiquité a suivi une double voie : celle de l'Occident médiéval, empruntée principalement (mais pas uniquement) par les oeuvres latines, qu'elles fussent profanes ou chrétiennes, et celle de l'Orient byzantin, liée aux conquêtes ottomanes et à la Renaissance humaniste. C'est en effet à la suite du siège de Buda, en 1526, grâce à un manuscrit sauvé des flammes de l'incendie du palais des rois de Hongrie, que furent redécouverts en Occident les grands romans grecs du corpus traditionnel : souvent traduits, tant en latin qu'en langue vernaculaire, avant même leur édition dans leur texte original, ils furent bientôt imités, et même plagiés. Mais les oeuvres de fiction de l'Antiquité ne nous sont pas parvenues exclusivement à l'issue d'une transmission savante. Certaines ont cheminé à travers le Moyen Âge latin, tandis que d'autres se sont vues adaptées au sein de l'Empire byzantin par des écrivains soucieux de les mettre au goût de la cour impériale. C'est cette diversité des cheminements, des usages et des réemplois qui constitue l'objet du présent volume, fruit d'un colloque organisé à l'Université de Tours en octobre 2013, septième de la série des Colloques sur l'Ancien roman.

Obwohl sie eine grundlegende Tugend ist und ihr auch anthropologische und ontologische Dynamik innewohnt, wurde Demut paradoxerweise bisher wenig untersucht. Das vorliegende Buch wird diesen Mangel beheben, indem es drei Gruppen von Autoren in den Blick nimmt: Hildegard von Bingen, die Rheinischen Mystiker und Nikolaus von Kues, die entscheidende Frage der Demut nach S. Augustinus, S. Benedikt und den Wüstenvätern wieder hervorgehoben haben. Die achte Vision des Buches der göttlichen Werke von Hildegard von Bingen zeigt, dass Demut in dem Brunnen des Lebens verwurzelt ist. Eckhart geht noch weiter und erklärt, dass Demut der Schwerpunkt des Lebens ist, indem sie einem jeden Menschen seinen richtigen Platz und seine Erfüllung gibt. Cusanus nimmt die Gedanken seiner Vorgänger auf und beschreibt Demut als eine Art von Wissen; er unterstreicht auch die Demut von Sprache. All dieses bedeutet, dass das Thema vielfältig und wichtig ist, wobei man die ikonografischen Niederschläge bei Hildegard von Bingen und Heinrich Seuse nicht vergessen darf.

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