"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À découvrir donc !
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Quelle claque ! Le jeune Matteo vit deux vies : une en couleurs et une en noir qui le rattrape surtout la nuit. Un homme en noir l’engloutit petit à petit.
Le sujet des violences sexuelles est traité tout en subtilités mais la réalité est terrible. Comme dans la vie de Matteo, cette bande dessinée alterne entre des pages aux couleurs vives et des pages où le noir est la couleur dominante.
J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée qui nous fait voir le traumatisme à la hauteur de l’enfant victime. C’est une bande dessinée qui prend aux tripes, je ressors toute chamboulée de ma lecture. J’ai trouvé le visage de Matteo très expressif ; j’ai ressenti toute sa détresse et, en même temps, toute sa force pour continuer à avancer.
Je trouve la couverture très réussie qui en dit long sur la place de l’homme en noir pour Matteo.
A mettre entre des mains averties. C’est une lecture poignante qui vous chamboulera !
J’ai ouvert cette bande dessinée sans rien savoir d’autre que les informations ou sentiments donnés par la couverture. Un enfant dont on ne voit que le visage apeuré écrasé par l’ombre d’un homme fumant. Il écrase son mégot avec un sourire malaisant.
La BD s’ouvre sur le réveil de l’enfant, Mattéo. Les auteurs suivent avec beaucoup de précision son quotidien, entre ses parents, sa vie à l’école, ses lectures, ses jouets et ses fins de journée (avec le rituel pour dormir). La peur apparaît peu à peu dans les gestes et le comportement de Mattéo, provoquant l’empathie de ses parents tout comme leur incompréhension. Ils ont le sentiment de faire vivre un quotidien banal et heureux pour leur fils. Ils ne voient pas et ne comprennent. La peur de l’enfant est complètement inconnue. Elle n’a pas visage humain et Mattéo n’a pas les mots pour la définir, l’affronter et donc en parler.
Les auteurs avancent avec beaucoup de pudeur et de délicatesse vers ce qui pèse et bouleverse le jeune garçon. Cette BD tient sa force en restant à hauteur d’enfant. Le point de vue est vraiment celui d’un être qui ne sait pas. On voit la solitude de la situation, l’impossibilité à nommer, à dire, la culpabilité, la violence qui engloutissent Mattéo. En décrivant son quotidien et ses habitudes, on voit l’importance de l’imaginaire et des lectures, notamment celles des super héros qui sont vraiment là pour le réconforter.
Graphiquement, le réel est bien ancré sans tomber dans le rendu trop documenté ou réaliste. Ce qui compte c’est la vie et l’énergie d’un enfant curieux et avide d’aventures rattrapé par « cet homme en noir ». Le dessin devient alors sujet de la BD car il exprime les angoisses de Mattéo avant que les mots éclairent encore plus la situation. Ce dessin, la description qu’il en donne est un appel au secours. La BD raconte très finement le chemin douloureux pour atteindre la vérité. C’est tout un questionnement qui s’ouvre sur le rapport entre le réel et l’imaginaire, sur ce que chacun, et notamment les enfants, va puiser pour se protéger.
Cela commence avec légéreté, on suit Mattéo, un enfant qui semble entouré d'une famille très aimante. Sauf que le garçon voit ses nuits envahies par des cauchemars récurrents, habités par un homme en noir effrayant. Mattéo est de plus en plus à la traîne à l'école et ses angoisses nocturnes semblent envahir aussi ses journées. Seul son meilleur ami semble dans la confidence et l'épaule. La maman de Mattéo l'emmène finalement chez un psychologue pour qu'il puisse partager ses angoisses.
L'album évoque le traumatisme d'un enfant marqué par l'inceste. Un sujet tabou, qu'il est louable de voir mis en avant dans ce récit.
Je m’y attendais, mais c’est une véritable claque cette BD. Le sujet est terrible (je ne révèle rien pour ne pas spoiler, mais pour moi cela semblait clair dès le départ), la mise en image saisissante. Même lorsque l’on a compris, et que l’on a démêlé le vrai du faux, la fin vient nous cueillir avec violence, mettant fin au récit de façon brutale pour le lecteur. J’ai terminé ma lecture le souffle coupé. Une BD puissante qui traite un sujet abominable à travers les yeux de l’enfant lui-même, c’est magistral !
Mattéo, un petit garçon choyé par ses parents, aimé de son chien Tommy, a un ami, Ivan, qui prend sa défense lorsqu'il est harcelé à l'école. Il pourrait être heureux si un cauchemar récurrent ne venait hanter ses nuits : un homme en noir, immense, rentre dans sa chambre et le menace. Il finit même par le voir la journée. Ses parents, inquiets, l'amènent consulter une psychologue. Qu'est-ce qui terrorise autant Matteo?
Cette BD nous saisit, tout d'abord visuellement avec la couverture que j'ai eu du mal à capter au premier regard, me rappelant l'illusion d'optique très connue d'un dessin où certains voient de prime abord une jeune femme alors que d'autres distinguent en premier lieu une vieille femme. Ici, un petit visage d'enfant est écrasé par une masse noire maléfique. le ton est donné; les premières planches sont inquiétantes et angoissantes avec une barre d'immeuble qui occupe tout l'espace, déprimante comme un mur de prison et une tâche noire qui grignote le quart inférieur de chaque dessin pour finir par une planche envahie par une figure noire monstrueuse. Ce sera ainsi chaque nuit; la couleur ne revient qu'avec Matteo, à son réveil.
Cette BD nous saisit également parce que l'auteur nous met à hauteur d'enfant, à sa place; il arrive à nous faire ressentir ses peurs, ses émotions et, comme lui, nous n'arrivons plus à discerner la réalité de l'imaginaire. Je trouve que le thème des violences sexuelles à l'encontre des enfants, traité sous forme de BD, lorsque l'auteur et le dessinateur font montre d'un très grand talent et de sensibilité, comme c'est le cas ici, est particulièrement poignant, percutant et donne à réfléchir.
#Lhommeennoir #NetGalleyFrance
Dans L’Homme en Noir, Giovanni Di Gregorio raconte l'histoire de Matteo, un petit garçon qui crée un monde imaginaire pour échapper à ses traumatismes.
Le lecteur suit la vie de Matteo, complètement terrorisé par de terribles cauchemars la nuit.
Dans cet ouvrage, il est question de l'inceste. « L'Homme en noir » symbolise la peur constante de Matteo. Il se réfugie dans son imagination, espérant l'aide de super-héros.
Un album abordant avec délicatesse les violences sexuelles faites aux enfants, qui souvent perpétrées par des proches.
Il souligne l'importance de l'imaginaire pour un enfant pour se protéger de l'insoutenable et de la libération de la parole pour stopper ces abus.
C'est un ouvrage qui permet d'aborder ce sujet avec les enfants de manière précautionneuse et intelligente.
J'ai déjà lu d'autres bandes dessinées de Grégory Panaccione, et j'ai été particulièrement touchée par Quelqu'un à qui parler et Un océan d'amour.
C'est donc avec un grand intérêt que j'ai souhaité découvrir cette nouveauté, d'autant plus que le sujet me semble primordial à partager.
Les illustrations, qui sont très expressives, délicates, subtiles et extrêmement réussies, reflètent tout le talent de Grégory Panaccione.
Ce récit poignant aborde un des sujets les plus graves de notre société : les violences sexuelles infligées aux enfants.
Je recommande vivement de lire cette BD, L’Homme en Noir, qui est une réussite, tant par son contenu que par ses dessins.
Un sans-faute.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/
Mattéo, un petit garçon comme un autre. Sa maison, ses parents, sa chambre remplie de posters et de figurines, son petit chien Tommy... Mais des nuits peuplées de cauchemars, habitées par un homme en noir... Est-ce le fruit de son imagination ou le symptôme de quelque chose de plus profond ?
Giovanni Di Gregorio (Les sœurs Grémillet) nous propose un scénario d'une puissance redoutable. Cette ombre noire qui pèse sur Mattéo plane sur un récit qui monte jusqu'à la révélation attendue. Il parvient surtout à aborder la délicate question des violences sexuelles faites aux enfants en partant de Mattéo lui-même, de ce qu'il ressent, de ce qu'il exprime.
Le talent de Grégory Panaccione, admiré dans La petite Lumière, Quelqu'un à qui parler, Cabot-Caboche, Un océan d'amour... n'est évidemment pas étranger à la réussite de cet album. Son homme en noir est impressionnant, effrayant et il plane tout au long de l'album, posant son ombre sur les couleurs de la vie de Mattéo.
Entre délicatesse et puissance, "L'homme noir" est une lecture marquante. La prouesse des auteurs est de parvenir à aborder ce sujet avec un récit à hauteur d'enfant et un travail graphique absolument saisissant à l'image de cette couverture. Un coup de cœur glaçant !
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