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«Notre corps charnel nous est propre, mais il ne nous appartient pas comme un bien, autrement dit une propriété aliénable, que l'on peut donner ou vendre, comme un vélo ou une maison. La confusion fatale entre les deux est délibérément entretenue par l'idéologie ultralibérale qui veut nous persuader que, puisque notre corps nous appartient, nous sommes libres de l'aliéner. Admirons le paradoxe. Sylviane Agacinski. L'homme moderne veut dominer la nature, changer sa nature, et s'affranchir de la chair, de la mort et de la génération sexuée. Grâce à la puissance scientifique et technique, certains rêvent de changer de corps et de produire leur descendance en laboratoire. L'homme futur sera-t-il sexuellement indifférencié ? Naîtra-t-il sans père ni mère ? Aux dépens de qui ? À la veille du débat au Parlement, et alors que la «bioéthique» semble perdre tout repère, ce Tract nous alerte sur les dangers d'un ultralibéralisme dont le modèle, en ce domaine, est la Californie.
Une position contre le GPA qui est bien bien argumenté. Elle interroge notamment notre perception de la liberté au regard de nos envies, nos désirs, même si pour les satisfaire des personnes sont mis dans des positions de souffrances. Elle interroge également au corps et de cette idées de pouvoir en disposer comme propriété aliénable, la aussi prétextant d'une liberté qui nous est du.
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