"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
* Holland Cook est un jeune homme d'une grande beauté, à la personnalité mystérieuse. Pearlie tombe amoureuse de lui au premier regard. Séparés par la guerre, ils se retrouvent en 1949 à San Francisco et se marient. Pearlie pense vivre un bonheur tranquille. Quatre ans plus tard, la belle histoire vole en éclats lorsqu'elle reçoit la visite de Charles Drumer, un homme d'affaires qui lui propose un étrange marché. * Né en 1969 à Washington, Andrew Sean Greer commence très tôt à écrire. À l'université, il suit des cours de "creative writing" sous la direction d'Edmund White et de Robert Coover, puis des études d'art. Il vit à San Francisco. Son premier roman Les Confessions de Max Tivoli est disponible en Points.
Avait-on le choix en Amérique dans les années 50, lorsqu'on est une femme noire, pauvre et maman d'un enfant handicapé, que l'on s'aperçoit que son mari n'est pas celui que l'on croyait parce que l'époque n'était pas vraiment ouverte? Un bon livre, un peu lent tout de même.
Pearlie Cook, jeune épouse et mère d’un petit garçon atteint de poliomyélite, raconte l’histoire de son couple dans l’Amérique des années 1950. En toile de fond, la guerre Tout d’abord celle de 1943, quand l’Amérique envoie les GI en Europe, puis suivra celle de Corée.
C’est parce qu’il ne répond pas à l’ordre d’incorporation que Holland rencontre Pearlie.
Ce n’est que des années plus tard qu’ils se retrouvent et que Pearlie épouse le séduisant Holland, et ce malgré les réticences de ses tantes. D’après ces deux vieilles filles, il souffre d’une maladie mystérieuse pour laquelle il n’y a pas de remède et liée, peut-être, à son cœur placé à droite. Pearlie en épouse dévouée et amoureuse va lui épargner tous les tracas du quotidien jusqu’à censurer les nouvelles terribles dans son journal ou adopter un chien qui n’aboie pas.
Tout n’est pas rose, loin de là, dans cette Amérique des années 50. Il y a Mc McCarthy et le procès des Rosenberg pour lesquels se passionne Pearlie, mais aussi le ségrégationnisme, l’homophobie et les préjugés tenaces dans un pays puritain et conservateur. Le déroulement de la vie modeste de ce couple de couleur aurait pu se poursuivre sans heurts si un ancien ami d’Holland n’avait sonné à leur porte. Charles Dumer, dit Buzz, est un homme blanc et riche. Il a connu Holland dans une chambre d’un hôpital militaire et il révèle peu à peu à l’épouse médusée un pan de la vie de son mari qu’elle ignorait. « Connaissons-nous vraiment ceux que l’on aime ? » Pearlie va s’interroger sur la véritable personnalité de son mari alors que Buzz s’invite dans leur vie et cherche à en changer le cours.
Cette histoire divisée en quatre parties, est racontée du seul point de vue de Pearlie dont on n’apprend seulement page 73 qu’elle et son mari sont noirs. L’auteur semble prendre plaisir à distiller avec parcimonie les différents nœuds de l’intrigue, jouant avec la curiosité du lecteur. Sauf que, au bout d’un certain nombre de pages, le procédé n’est pas suffisant pour maintenir l’intérêt du lecteur. Je me suis vite lassée de ce jeu de cache-cache entre personnes adultes qui ont tant de mal à communiquer entre elles. Je regrette que l’histoire s’essouffle bien vite même si le dénouement, inattendu, est amené avec force.
Reste le personnage, fort attachant, de Pearlie et sa vision à la fois lucide et déconcertante, de l’Amérique des années 50. J’ai aimé, plus que l’intrigue qui traine trop en longueur, le regard de cette femme noire, de condition modeste, sur l’histoire de son pays et de ses contemporains.
C'est avec un style d'écriture lascif mais rempli d'amour que cet écrivain nous fait découvrir le choix difficile d'une femme dans les années 60 : garder son mari ou assurer l'avenir de son enfant. Le livre se découpe en 3 grandes parties qui marquent chacune un tournant décisif dans l'histoire. Il nous replonge également dans l'époque de la ségrégation, les difficultés rencontrées à l'époque pour les personnes sous le joug de la ségrégation mais aussi les conséquences de la guerre sur les soldats de retour du combat. Ce n'est pas un livre passionnant mais il vaut tout de même le détour.
Histoire lente, lente, lente et peu passionnante d'une femme qui épouse un homme qui a vécu la guerre et dont les tantes lui disent qu'il est malade et qu'elle fait une erreur. Ne sachant pas de quelle maladie il souffre et n'osant rien demander, elle va user de toutes les précautions pour ne pas le brusquer, le heurter...
Un jour débarque dans leur vie un homme qui a connu le mari de Pearlie pendant la guerre et cette rencontre va changer beaucoup de choses...
On l'apprend plus tard mais la "maladie" est loin d'être celle que l'on pensait au début du livre... c'était oublier que le roman se passe dans les années 50...
Je n'ai pas accroché à cette histoire trop longue à démarrer et à finir...
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