"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" Parfois, un acte de violence peut être une preuve de dévouement. "
L'HEURE BLEUE, UN THRILLER HALETANT :
Après son décès, Vanessa Chapman, artiste à la renommée mondiale, laisse à la postérité des peintures, des sculptures et beaucoup de questions. Pour quelle raison avait-elle décidé d'acheter Eris, une île écossaise accessible uniquement à marée basse, et d'y vivre recluse dans sa grande demeure ? Qu'est-il arrivé à son mari, mystérieusement disparu vingt ans plus tôt ? Quels étaient les liens véritables entre Vanessa et Grace Haswell, son amie et exécutrice testamentaire, qui vit toujours sur Eris ? Lorsqu'une étrange découverte conduit James Becker, un expert en oeuvres d'art, sur l'île, il est loin de s'imaginer tous les secrets auxquels il va être confronté.
Plongez dans le nouveau thriller de Paula Hawkins, autrice du best- seller La Fille du train.
UN ROMAN ÉVÈNEMENT :
Avec ce thriller aux subtiles réminiscences gothiques, dans la lignée de Patricia Highsmith, Paula Hawkins nous offre un huis clos entêtant au sein d'une maison isolée pleine de drames et de mystères. Comme dans ses précédents romans, elle y brosse le portrait magnifique d'une femme consumée par un incroyable désir de liberté, qui ne semble connaître aucune limite.
Ce roman nouveauté 2024 est prévu en sortie mondiale.
Comme beaucoup de lecteurs, j’avais lu La fille du train, véritable best-seller.
Les suivants m’avaient peu passionnée, et j’avoue que j’avais un peu abandonné cette autrice.
Je ne sais pas pourquoi celui-ci, le titre, la couverture, le résumé…j’ai eu très envie de le de le découvrir.
Et je ne l’ai pas lâché.
Il y a une ambiance, cette ile isolée, accessible que quelques heures par jour, cette artiste, un brin torturée, sa dame de compagnie-médecin, franchement malaisante, le mari volage et égoiste….elle n’a pas lésiné sur les personnages, sans parler de ceux de la fondation Faiburn, qui ne sont pas en reste, en termes de secrets, et de caractères particuliers.
Alors lorsque l’on découvre un os humain dans une des sculptures, on va vite s’apercevoir que la liste des victimes potentielles est assez importante.
C’est très addictif, on se projette dans ce lieu, qu’on aimerait autant connaitre que fuir.
La lecture idéale en ce moment, au coin du feu….à ne pas manquer !!
Quand un livre me propose de combiner deux de mes passions, à savoir l’art et le polar, je suis certaine de passer un chouette moment de lecture et ce fût le cas avec « L’heure bleue ».
Bien entendu, beaucoup connaissent l’autrice, Paula Hawkins, notamment par son thriller « La fille du train », adapté aussi au cinéma. Mais honte sur moi, je ne la connaissais que de nom car, même si j’avais tous ses ouvrages dans ma pile à lire, je n’avais encore pas pris le temps de découvrir sa plume. Maintenant, on ne peut plus crier au blasphème car c’est enfin chose faite
J’ai pu découvrir #Lheurebleue avec #NetGalleyFrance et #Sonatine, en version audio, et les en remercie.
L’histoire de ce roman m’attirait bien : la découverte d’un os dans une sculpture réalisée par une artiste depuis décédée, Vanessa, laquelle avait un mari disparu 20 ans avant, le tout sur une île écossaise tout aussi inquiétante que les personnages rencontrés avec chacun leur zone d’ombre, notamment Grace, son amie et exécutrice testamentaire.
Après avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire (peut-être est-ce dû au format audio), je me suis laissée prendre au jeu. Même si le rythme est assez lent, j’ai trouvé que la tension montait au fur et à mesure de ma lecture.
De plus, j’ai bien aimé la construction de ce livre, où interviennent le récit et des extraits du journal de Vanessa.
D’ailleurs, le jeu des deux voix (masculine et féminine) des narrateurs, en version audio, matérialise bien ces passages différents et apporte quelque chose.
Cependant, je ne me suis pas attachée aux personnages et sincèrement, je ne suis pas sûre de me souvenir de ce roman d’ici quelques jours …
Après un excellent premier roman, La fille du train, j’étais ravie de pouvoir découvrir ce nouveau titre de Paula Hawkins. James Becker travaille pour une fondation en charge des œuvres de la défunte Vanessa Chapman. Quand James est contacté car l’une des œuvres artistiques de Vanessa contiendrait un os humain, celui-ci va devoir plonger dans le passé de l’artiste. Celle-ci vivait depuis de nombreuses années sur l’île d’Eris, uniquement accessible à marée basse. Il va rencontrer Grace, l’amie et exécutrice testamentaire de Vanessa. Nous suivons ces deux personnages ainsi que Vanessa, via des extraits de journaux intimes.
Quand j’ai débuté ce roman, je m’attendais à un thriller. Je pensais qu’il y aurait de nombreux rebondissements sur une île à l’atmosphère inquiétante. J’ai été assez déroutée par cette lecture. D’un côté, j’ai trouvé la première partie assez addictive. Je me suis rapidement prise au jeu, j’avais envie d’embarquer sur l’île et découvrir les secrets de cette artiste. Mais la lenteur du récit a finalement alourdi ma lecture. Il y a très peu d’action, l’essentiel se situant dans les tous derniers chapitres. Il s’agit avant tout d’un roman d’ambiance.
Du côté des personnages, j’ai peiné à m’attacher à eux. Je n’ai pas ressenti d’empathie pour leurs histoires personnelles, il m’a manqué quelque chose.
Pour conclure, un roman dont je ressors plutôt déçue. Une ambiance froide, intrigante mais je suis restée en surface, dommage ! Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour cette lecture.
Lorsque j'ai vu la couverture du dernier roman de Paula Hawkins, j'avoue avoir été très attirée par cette fenêtre donnant sur l'océan. Que donc pouvait-il se cacher derrière cette image semblant assez énigmatique ? Ayant gardé un très bon souvenir de "La fille du train", il ne m'en a pas fallu plus pour me laisser tenter...
Sur une île coupée par intermittence du reste du monde, une artiste à la notoriété internationale a déposé ses valises quelques années avant d'être emportée par la maladie... Alors que de nombreuses questions restent en suspens depuis sa disparition, une découverte troublante lors d'une exposition rétrospective va amener un jeune expert en art à s'intéresser de plus près au passé de l'artiste...
Paula Hawkins nous offre ici un roman d'ambiance à l'atmosphère assez pesante. Tout le long de ce récit au rythme lent, j'ai ressenti une certaine tension. J'ai apprécié la manière dont l'auteure a amené son sujet, mais je garde quand même l'impression d'être restée sur ma faim en terminant ce roman choral. Il m'a manqué quelque chose. Je pense que cette impression vient du fait que j'ai trouvé que le lieu était parfait pour un huis clos mais je m'attendais à découvrir un thriller tendant plus sur du polar...
Je tiens à remercier les Éditions Sonatine et Netgalley France pour cette découverte qui m'a permis de faire une bonne lecture commune avec d'autres lectrices.
L'heure bleue c'est cet instant fugace où le ciel se teinte d'un azur très foncé, au bord de l'océan, juste avant le lever du soleil ou après son coucher. Dans ce roman, à la construction méticuleuse, l'atmosphère bleutée s'obscurcit pas à pas et fait vaciller les êtres silencieusement vers la folie.
L'intensité de ces noirs et bleus se retrouve dans les tableaux tourmentés de Vanessa, artiste renommée qui a quitté ce monde. L'héritage de ses œuvres d'art soulève d'énormes problèmes. Sa relation tumultueuse avec Julian, aussi séduisant qu'infidèle et un besoin de solitude a poussé l'artiste, belle et instable, a acheté l'île d'Eris. Havre de paix ou prison physique et mentale ?
Imaginez une île écossaise au large de la mer d'Irlande, accessible uniquement à marée basse. L'omniprésence inquiétante d'une nature sauvage, la brutalité du ressac, la brume, la solitude déchaînent des débordements chez certains personnages qui relèvent de la psychiatrie.
C'est aussi l'histoire de Grace, une femme laide, courtaude, moquée et rejetée qui souffre du manque d'amour. Elle a pourtant un joli prénom! Elle est médecin près de l'île. Jusqu'à l'obsession, elle cherche une âme sœur près d'elle.
Vanessa nous laisse son journal intime qui au fil des pages lève quelques voiles sur ses relations embrouillées avec Grace, son exécutrice testamentaire et sur ses déboires avec la famille Lennox.
C'est aussi l'histoire de James Becker, grand admirateur de Vanessa et conservateur de la fondation à qui l'artiste a légué toute son œuvre après sa mort. Il apprend, abasourdi, qu'un os humain compose une des plus belles sculptures de Vanessa .
C'est la découverte que fait un anthropologue judiciaire en examinant la composition de l'œuvre : mélange de céramique, bois, verre et côte de cervidé !!! Cet événement embrouille la situation d'autant que Julian, le mari de Vanessa, a disparu mystérieusement.
Je ne peux vous en dire plus, la tension narrative s'intensifie surtout sur les derniers chapitres.
Roman fascinant par son atmosphère. Paula Hawkins est virtuose dans l'art d'accrocher le lecteur avec plusieurs hameçons. Celui qui m'a le plus happée c'est sa façon de plonger dans les états d'âme les plus sombres.
Le décès de l’artiste Vanessa Chapman, grande figure de l’expressionnisme abstrait laisse une foule de questions en suspens. Un anthropologue judiciaire a formellement identifié la présence d’un os humain dans l’un des oeuvres exposées, ce qui soulève autant la question l’interdiction d’exposer des restes humains à des fins artistiques, que de savoir qui a appartenu le vestige…
L’énigme intéresse de près Becker, un expert en œuvres d’art, qui se rend sur l’île où a vécu l’artiste jusqu’à sa mort et où son mari a disparu sans laisser de traces vingt ans plus tôt. La rencontre avec Grace, l’amie des dernières années, lèvera peu à peu le voile sur les non-dits de cette histoire.
En filigrane le portrait d’une femme artiste, que son journal dévoile au fil des pages.
Un polar qui se parcourt avec plaisir, construit de telle sorte que l’on découvre progressivement les faits et que les personnages révèlent à petites touches leur vrai personnalité.
Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour ce service de presse
384 pages Sonatine 10 octobre 2024
Masse critique Babelio
Traduction: Corinne Daniellot
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