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« Mon premier contact avec les secrets qui allaient gouverner ma vie, ce fut cette trouvaille que je fis par un après-midi désoeuvré dans le grenier de notre maison de Voorburg. Derrière quelques malles hermétiquement closes, je découvris dans l'armoire-penderie, dissimulée au-delà d'une haie touffue de manteaux d'hiver dégageant une forte odeur de naphtaline, une autre malle qui, elle, n'était pas fermée à clé - ce qui, rétrospectivement, ne laisse pas d'étonner. Outre quelques chemises, des pantalons et diverses babioles, elle contenait un casque. Un casque noir à la brillance menaçante, portant d'un côté un emblème noir-blanc-rouge et de l'autre deux petits éclairs d'un blanc éclatant... ».
Ainsi commence L'Héritier du nom, fresque d'une ampleur inouïe qui raconte l'histoire de la famille Miinninghoff, dont la vie a coïncidé, peu ou prou, avec les fracas du xx' siècle. Pour reconstituer cette histoire, l'auteur, journaliste et spécialiste de la Russie, a travaillé des décennies durant, fouillant les archives ainsi que la mémoire des vivants et des morts : il livre un témoignage exceptionnel, mais aussi un récit picaresque aux mille rebondissements, un roman d'espionnage, un récit de guerre et d'après-guerre sur les «soldats perdus» du Troisième Reich... L'Héritier du nom a rencontré un fulgurant succès aux Pays-Bas et a été couronné par le prix Libris - le plus prestigieux en non-fiction. En cours de traduction dans plusieurs pays, ce livre fera bientôt l'objet d'une adaptation au cinéma.
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