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Sandra n'est plus. Mais l'homme qui la pleure lui écrit encore des lettres d'amour. Lettres poignantes, incantatoires, afin de faire resurgir l'image de la femme aimée, afin de pouvoir la toucher, la caresser, la posséder encore, de manière fantasmatique. Ses missives adressées à la disparue parlent de la sensualité et de la violence des corps, mais disent aussi l'absence et la mort. Sandra n'est plus. Mais l'homme qui la pleure lui écrit encore des lettres d'amour. Lettres poignantes, incantatoires, afin de faire resurgir l'image de la femme aimée, afin de pouvoir la toucher, la caresser, la posséder encore, de manière fantasmatique. Ses missives adressées à la disparue parlent de la sensualité et de la violence des corps, mais disent aussi l'absence et la mort. Car bien souvent le narrateur ne parvient pas à ressusciter le souvenir de l'être disparu, et ses lettres se font alors plaintives. À d'autres moments, il fait le récit des journées vides de celui qui est resté derrière et qui ne peut se résoudre à accepter la disparition de la femme passionnément aimée. La répétition obsessionnelle de ces thèmes dans un continuel va-et-vient, une sorte de flux intérieur, crée une mélopée envoûtante qui caractérise l'écriture de Ferreira et qui transcende également cette oeuvre testamentaire du grand écrivain portugais.
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