Il faut avoir vu, sur Arte le 11 octobre dernier, le film de Gregory Monro « Calamity Jane, légende de l’Ouest » (production Marie-Cécile Destandeau) pour comprendre dans quel cadre et dans quelle ambiance cette femme a vécu, ce qui a pu l'amener à se séparer prématurément de sa...
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Il faut avoir vu, sur Arte le 11 octobre dernier, le film de Gregory Monro « Calamity Jane, légende de l’Ouest » (production Marie-Cécile Destandeau) pour comprendre dans quel cadre et dans quelle ambiance cette femme a vécu, ce qui a pu l'amener à se séparer prématurément de sa fille.
Conduites risquées de diligences, longues galopades sur son cheval Satan, batailles contre les hors-la-loi et contre les Indiens, bagarres violentes avec les femmes qui la jalousaient, elle a tout connu, tout voulu connaître.
Ses lettres sont un pâle reflet de ce qu’elle a traversé, sans doute par désir de protéger sa fille des inquiétudes qui pourraient l’assaillir. On la voit cependant vivre intensément, puis se consumer peu à peu, tel un feu trop intense, jusqu’à ces derniers mots : « Je n’ai plus longtemps à vivre. J’emporte de nombreux secrets avec moi, Janey. Ce que je suis et ce que j’aurais pu être. Je ne suis pas aussi noire qu’on m’a dépeinte. Je veux que tu le croies. »
Une personnalité hors du commun dans laquelle on devine un grand fond de souffrance, un tempérament indomptable que seule la maladie et le délabrement physique ont pu dompter.