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Les vingt-neuf premières lettres, traduites ici dans leur intégralité, exhortent à la pratique de la philosophie et se déploient autour de quelques grands thèmes stoïciens : l'absence de crainte devant la mort, l'invulnérabilité du sage face à la fortune, la force de l'âme, la nécessité de se délivrer des passions.
Livre étonnant s'il en est. Moi qui classais Sénèque parmi les Stoïciens, il cite Epicure dans chacune de ses lettres.
Alors, évidemment, ce sont là les paroles d'un grand sage, que dis-je, d'un très grand sage. Et l'on y apprend beaucoup pour mieux vivre ou vivre mieux.
Ce qui m'a un peu dérangée ? Ces lettres à Lucilius qui se veulent des conseils paternels à un plus jeune tournent parfois à l'exhortation arrogante et à l'absence de discussion possible. Je sais et je te transmets mon savoir. Si tu ne fais pas ce que je dis, tu es dans l'erreur. Et là, bien sûr, mon sang rebelle ne fait qu'un tour.
Et au fil de ces lettres, j'ai fini par avoir l'impression de lire un prêche d'un grand-père autocentré, éloquent et brillant certes, mais profondément ancré dans ses certitudes.
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