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Le thriller prophétique de 1996 qui annonçait la pandémie de 2020.
Depuis le début de la crise sanitaire, les réseaux sociaux ont relevé l'étonnant sens de la prédiction dont a fait preuve Koontz dans la seconde édition de son roman Les yeux des ténèbres (1996), imaginant une épidémie mondiale issue d'un virus issu d'un laboratoire de Wuhan.
Danny, 8 ans, meurt dans un effroyable accident de car. C'est du moins ce que la police affirme à sa mère. En réalité, sa disparition a un lien avec le virus Wuhan-400, une arme bactériologique inoculée au garçonnet. L'épidémie, qui se propage à grande vitesse, est susceptible d'éradiquer l'humanité. Sa mère part à la recherche de la vérité, traquée par des services secrets...
Un an plus tard, des signes indiquent à Tina que son fils serait toujours en vie. Dès lors, elle n'a de cesse de le retrouver et de découvrir la vérité. Mais elle dérange et les services secrets tentent de l'assassiner. Qu'a-t-elle à cacher ? Et si Danny était celui par qui la fin de l'humanité pouvait arriver ?
Vous avez peut-être déjà vu passer ce livre depuis le début de la crise sanitaire que nous connaissons encore aujourd’hui car il a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Pourquoi, me direz-vous? Peut-être pour le regard visionnaire que l’auteur, Dean Koontz, a eu sur la pandémie mondiale de coronavirus, sans le savoir et ce, il y a plus de quatre décennies !
En effet, la première édition de ce livre date déjà de 1981! Elle était alors parue sous le pseudonyme de Leigh Nichols. Dean Koontz l’a sortie révisée sous son vrai nom en 1996. La première traduction française date – elle – de 1990. Quarante ans avant ce que nous connaissons maintenant depuis presque deux ans, Dean Koontz avait imaginé un virus dangereux et mortel créé dans des laboratoires chinois situés près de la ville de …. Wuhan! Cela ne vous dit-il pas quelque chose ???
Petite remarque, cette présence de la Chine et en particulier de Wuhan est apparue dans la version révisée. En effet, dans la première version, le pays concerné était la Russie. Vu la fin de la Guerre Froide entre cette dernière et les États-Unis, il ne fallait peut-être plus trop froissé les anciens ennemis. Donc, ici, c’est bien la version revisitée que j’ai pu découvrir grâce à la traduction française offerte par les Editions de L’Archipel.
Toutefois, je veux attirer votre attention qu’il ne faut pas cantonner ce livre et cette histoire à ce seul virus car vous vous en trouveriez alors déçu car ce n’est qu’un détail sur la totalité du récit.
Malgré que ce livre date donc du début des années 1980, je n’ai pas trouvé qu’il avait mal vieilli dans sa substance. Parfois, c’est vrai certains dialogues peuvent sembler un brin « niais » mais l’écriture reste très actuelle même si, bien entendu, les technologies actuelles ne sont forcément pas présentes dans l’histoire. Se déroulant sur seulement 4 jours entre le 30 décembre et 2 janvier, le livre est découpé sur ces quatre journées.
Le seul grief que je pourrais trouver est que la fin arrive de façon un peu trop brusque et abrupte par rapport au reste du récit. Alors que, durant près de 300 pages, se déroule tranquillement l’intrigue, tout vient à se clore en très peu de temps et en un nombre limité de pages. Je trouve que l’équilibre entre l’intrigue et le final n’est pas très respecté pour que le lecteur n’en perde pas de la saveur. Dès lors que le début se déroule assez lentement, la fin est donc passée plus vite que ce que je n’aurais aimé.
Malgré ce petit anicroche, cela a été une assez bonne lecture qui m’a donné envie de redécouvrir les livres de Dean Koontz et notamment, ses parutions les plus récentes pour son regard un tantinet visionnaire de notre monde contemporain !
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