Toujours plus de conseils de lecture hors des sentiers battus !
L'histoire incroyable d'un poète russe aux mille vies Après le succès de son premier roman Le Stradivarius de Goebbels, Yoann Iacono se consacre à la personnalité flamboyante de Vladimir Maïakovski. Pour ce nouveau roman-enquête, il utilise une variété de matériaux inédits, archives, carnets, mémoires, lettres, qu'il articule aussi finement qu'un jeu de poupées russes, suscitant chez le lecteur une curiosité et une empathie croissantes pour le poète aux ailes de géant et aux mille visages. Volodia l'enfant virevoltant frappé par le deuil ; Volodia l'impétueux camarade Konstantin transfiguré par l'expérience paradoxale de la liberté en prison ; Volodia le joueur de poker insatiable et le lecteur intarissable ; Volodia l'ami irrésistible et l'amant absolu ; Vladimir Maïakovski, enfin, le poète adulé et le révolutionnaire inaccompli, tiraillé de Moscou à Paris entre les femmes de sa vie, ses ambitions artistiques et son rôle politique, capable d'autant de lucidité que de folie, et incarnant une somme de contradictions dont la beauté et la portée sont tout actuelles.
Né le 30 décembre 1980 à Bordeaux, Yoann Iacono est diplômé de l'Institut d'études politiques de Toulouse et de l'Institut national des études territoriales, à Strasbourg. Son premier livre, Le Stradivarius de Goebbels, est déjà traduit dans onze pays.
Toujours plus de conseils de lecture hors des sentiers battus !
Un jeune homme est à la recherche de toutes les informations qui lui permettront de mieux connaître Vladimir Maïakovski, le père qui ne l'a jamais reconnu. Il parvient à acquérir la chambre de bonne dans laquelle il a séjourné quelques mois à Paris en face de celle d'Elsa Triolet. Avec minutie et constance, il va accumuler des textes inédits, fouiller les archives, récupérer carnets intimes, lettres, mémoires et moultes témoignages. Car Maïakovski est une figure de proue de la littérature russe et du mouvement artistique du futurisme. C'est un poète né en 1893 en Géorgie que l'on peut qualifier de poète révolutionnaire, écrivant des poèmes passionnés en faveur du bolchevisme et du communisme. On suit son engagement politique pendant une période tumultueuse de l'histoire russe. Sa poésie est énergique, provocante et parfois controversée, il écrit aussi des pièces de théâtre sous forme de satire. On comprend que la vie de Maïakovski a été marquée par des luttes personnelles et des périodes de dépression. Il met tragiquement fin à sa vie le 14 avril 1930, à l'âge de 36 ans, en se tirant une balle dans le cœur. L'auteur s'attache à mêler la fiction aux faits historiques et nous livre une version incroyablement vivante de ce personnage emblématique. On ne peut qu'être impressionné par la qualité de ses recherches et son choix d'utiliser tout ce matériel pour construire son roman. Une méthode efficace pour donner à ce personnage une nouvelle visibilité et apporter aux lecteurs tous les éléments qui répondent à sa curiosité. Pas toujours facile pour moi de savoir ce qui est de l'ordre de la fiction et ce qui est de l'ordre des faits réels. Mais dans tous les cas je me suis laissée bercer par l'âme russe et par la découverte d'un poète oublié. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/09/15/40028387.html
Ce qui est formidable avec Yoann Iacono, c’est ce don inné qu’il a pour vous fabriquer une intrigue passionnante autour de la vie de quelqu’un dont vous ne saviez pas grand-chose, voire dont vous ignoriez jusqu’à l’existence ! …
En l’occurrence, il s’agit du poète-dramaturge (mais pas que !) russe, Vladimir Maïakovski (1893-1930) que je découvre, grâce à l’auteur !
Né à Bagdadi (sous l’empire russe) Volodia avait deux soeurs plus âgées : Olga, née trois ans plus tôt et Ludmilla, son ainée de neuf années. À dix ans, il récite pendant des heures des vers de Pouchkine (à en écoeurer sa famille …) À douze ans, il assiste à la tragique mort de son père (septicémie) et en reste profondément traumatisé … Tout au long de sa (courte) vie, Volodia sera un artiste complet. Un « touche à tout » doué, mais également un homme de conviction, aux opinions bien tranchées. Et un amoureux à l’âme tourmentée. Une nature passionnée (Lili Brik et sa soeur Elsa Triolet, Elly Jones dont il aura une fille : Patricia, et bien d’autres …) Une « tête brûlée », pour son plus grand malheur, qui perdra la vie – d’une balle dans le coeur – en jouant à la roulette russe … Quelques semaines avant son trente-septième anniversaire …
Voici un court – mais non moins captivant – livre-témoignage, qui se veut à la fois récit historique et oeuvre fictionnelle. Qui accroche indéniablement le lecteur par la justesse de l’écriture et du style. Une histoire rédigée à la première personne (lorsque le narrateur est le fils de Vladimir Maïakovski) ou à la troisième (dès que l’auteur reprend la main …)
J’ai dévoré ce magnifique roman en quelques heures et le referme sur un coup de coeur !
Après mon coup de cœur pour son premier roman « Le Stradivarius de Goebbels » (pour ceux qui ne l’ont pas lu je vous le conseille très fortement), j’avais tellement hâte de lire le deuxième roman de Yoann Iacono !
Et j’ai adoré ! Dès la première page, je me suis plongée dans ce très beau roman racontant la vie de Vladimir Maïakovski, célèbre poète russe, mêlant l’Histoire, la politique et l’art !
À travers des témoignages et des archives nous découvrons la vie du poète révolutionnaire au caractère enflammé !
L’histoire nous est également raconté à travers son fils, qu’il n’a pas connu et qui tente de retracer la vie de son père.
Un roman enquête passionnant sur Vladimir Maïakoski, poète à la volonté farouche de révolutionner le monde de l’art et de la politique, un passionné aux nombreuses facettes et convictions, un amoureux, hypocondriaque, talentueux, aux multiples combats…..
C’est très bien documenté, j’ai appris de nombreuses choses !
Inutile dans dire plus ! Vous l’aurez compris : un coup de cœur !
Vladimir Vladimirovitch Maïakorski (Volodia dans le roman), est un poète russe né en 1983 à Baghdati en Géorgie. Son fils, non reconnu par son père nous raconte son histoire mouvementée traversée par des changements profonds de la société russe avec la révolution Bolchevique et le surgissement de Staline. Il nous dépeint un homme haut en couleur et par la taille, qui après avoir eu du mal à se faire connaître s’est taillé une place importante dans le milieu des arts, en particulier après avoir été, presque malgré lui adoubé par Lénine avant d’être marginalisé par Staline à la fin de sa vie. Richement documenté d’extraits de lettres côtoyant le romanesque, on y rencontre Elsa Triolet, Aragon, Pasternak….et une frénésie du mouvement, du goût des jeux d’argents, les hauts et les bas de sa vie amoureuse et de ses relations avec ses pairs et les hommes importants du régime soviétique. Une belle découverte de l’existence de ce poète russe, bien mise en scène avec le talent narratif de l’auteur.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
On entre en humanité par la porte étroite de l'esprit agencé par ces briques que sont les livres qui murmurent sur les étagères de la bibliothèque