Ce colloque a permis de permis de croiser les regards de spécialistes, civils ou militaires, venus d'horizons divers, et de poser la question de la situation des colonies sous le Premier Empire et de l'organisation de leur défense. C'est une question généralement peu ou mal connue et qui l'est moins encore lorsque l'on examine les moyens militaires mis en oeuvre pour réaliser cette politique coloniale.
L'absence de travaux sur les troupes de marine, rendait plus difficile encore la tâche de ceux qui ont accepté d'en parler, mais le résultat valait la peine de lancer le défi. Les diverses communications consacrées aux colonies françaises ont montré qu'à la différence de l'époque révolutionnaire, l'Empire n'avait finalement pu conserver aucune colonie, faute d'avoir pu envoyer des secours militaires sur place, mais aussi parce que, dans les colonies, l'ardeur à défendre l'attachement à la France n'a pas été très vive. L'empereur Napoléon Premier n'a pas non plus compris l'intérêt de ces colonies lointaines, préférant développer un projet méditerranéen dont il rêvait depuis sa jeunesse.
Avec la publication de ces actes, on dispose désormais de données claires et précises, non seulement sur l'artillerie et l'infanterie de marine, mais aussi sur les troupes recrutées dans les colonies et les troupes envoyées sur place. La richesse des communications publiées montre également que de nombreuses pistes de recherches ont été ouvertes qui méritent d'être suivies par les chercheurs dans les années à venir.
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