Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !
Quel sera le destin des soeurs Brelan ? À la mort de leur père, le conseil de famille doit trancher. L'acariâtre Tante Rose exige d'être leur tutrice. Mais Marthe la pragmatique, Sabine l'ambitieuse et Judith l'idéaliste ont fait voeu de ne jamais se séparer et de vivre librement dans cette France d'après-guerre. Et ni la tuberculose, ni le mariage, ni même un tueur en série ne pourront les en empêcher.
Dans les années cinquante, elles sont trois soeurs d'une grande connivence.
Marthe a 21 ans, Sabine 17 et Judith 14 lorsqu'elles deviennent orphelines.
Elles s'opposent à la tutelle de leur tante et c'est Marthe qui deviendra tutrice de ses soeurs.
Leur vie durant, elles se soutiendront toujours les unes et les autres, faisant face à toutes les situations.
Quelle drôle d'histoire.
C'est plein d'humour, de situations rocambolesques.
Plein d'amour aussi entre les soeurs si parfaitement soudées surtout face à l'adversité.
On traverse les années avec elles.
L'auteur a du s'amuser à laisser vagabonder son imagination.
J'ai bien aimé cette histoire, mais j'avoue l'avoir trouvée parfois un peu longue.
Trois sœurs orphelines, l’aînée vient juste d'être majeure, elles décident ensemble de prendre leur vie en charge, de passer outre le conseil de famille. Marthe la plus âgée passera à côté de sa vie, elle se sacrifiera pour les deux plus jeunes. Jusqu'au bout le lien familial sera plus fort que tout. Une belle histoire..
Je m’étais promis de lire Les Sœurs Brelan (cf incise précédente), eh bien c’est fait et je ne regrette pas ma promesse. J’ai retrouvé le style Vallejo qui enflammait Ouest : originalité du thème, folie de l’intrigue, énergie du discours, nervosité de l’écriture. Trois sœurs orphelines aux yeux gris (au départ : une adulte dévouée, une adolescente entreprenante, une gamine insolente), à la vie à la mort, et une grand-mère indigne sont les personnages d’un feuilleton décalé dans la France des années 50 à 80. Des Trente Glorieuses elles font les Trente Facétieuses. Il leur arrive chacune des aventures pêchues – de la pulpe et des noyaux. Elles nous sont contées selon une écriture où les mots vont plus vite que l’encre – on croirait entendre Rocard ou Sagan. Ah, elles n’amusent pas le tapis les trois flèches, pouliches affutées d’un attelage en troïka, capables des excès d'une Triade. Rien ne leur fait peur : la maladie, le mariage, un assassin récidiviste. Elles incarnent à elles seules la montée du féminisme à l’assaut du pouvoir masculin. Leur arithmétique a le piment de la transgression : 1+1+1>3, leur union la force d'un cric : « Judith a penché la tête vers ses sœurs, Marthe et Sabine ont levé les yeux, ça pétillait à droite, ça pétillait à gauche, de l’une à l’autre à la troisième, aller et retour […] Être heureuses toutes les trois, ce n’était pas être heureuses à tout prix, c’était être heureuses d’être toutes les trois, même si elles devaient être malheureuses chacune de leur côté. » Irrésistible !
Le dernier roman de François Vallejo raconte le destin de trois sœurs, devenues orphelines peu de temps avant la majorité de l'aînée. Elles sont unies dans le même regard de leurs yeux gris et parlent d'une même voix.
Elles sacrifient leur vie personnelle pour le bonheur des trois. Surtout Marthe, l'aînée, s'est toujours sentie responsable des plus jeunes. Devant chaque épreuve, elles resserrent les rangs. Elles ont des caractères différents mais affirmés. L'aînée est dévouée, sabine est un peu arriviste et Judith est une idéaliste. Elles m'ont fait un peu penser aux quatre filles du Docteur March.
Il y a aussi la grand-mère Madeleine, un peu folle, riante; elle les pousse vers la légèreté, l'insouciance mais veille aussi et leur procure du travail.
Le roman se déroule des années 50 aux années 90 et évoque les mouvements sociaux de 68 et la construction puis la chute du mur de Berlin.
On suit aussi l'émancipation des femmes car c'est aussi un livre sur les femmes avec l'histoire de ces trois sœurs hors du commun.
Ont-elles eu raison de faire passer le bonheur du groupe avant leur vie individuelle? Les évènements ne semblent pas le confirmer.
Mais elles ont su garder le meilleur de chacune pour le bonheur commun.
J'aime habituellement chez Vallejo la description des affrontements humains et les huis-clos. Ici, il s'agit davantage d'un phénomène familial mais avec, cette fois encore, des personnages entiers très bien analysés.
J'aime beaucoup le style du livre qui laisse place à l'introspection; il n'y a pas de dialogues mais l'énoncé de questions que se posent les personnages.
C'est une fois de plus un bon roman avec des personnages forts, une atmosphère et une histoire riche et inventive.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Dernière réaction par Jean-Thomas ARA il y a 3 jours
Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 6 jours
Dernière réaction par RC de la Cluzze il y a 8 jours
Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !
Découvrez 6 romans délicieusement horrifiques et tentez de les gagner...
Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Yeong-ju est l’heureuse propriétaire d’une nouvelle librairie, située dans un quartier résidentiel de Séoul...