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Une découverte intéressante de l'univers de la passementerie.
Une héroïne qui va au-devant de lourdes révélations.
La sympathie et l'humour de l'auteur au service de son écriture !
À la mort de son père, Marie-Louise se retrouve seule pour gérer l'auberge familiale. Son mari, Gustave, travaille dans le milieu de la passementerie et ne compte pas abandonner son métier pour aider sa femme. Pourtant, il reçoit des menaces, ses clients lui tournent le dos un à un, sa femme est inquiétée... : son passé serait-il en train de le rattraper ?
Genre : Roman régional
Avis : PRENANT
Le milieu de la passementerie, toile de fond, d’un roman régional…
Marie-Louise est mariée à Gustave, passementier, qui après son mariage a souhaité continuer son métier. Il aime être sur les routes alors que sa femme tient une auberge familiale avec son père. Mais quand ce dernier meurt, la question se pose de savoir comment continuer à assurer la sécurité de tous et la continuité de l’auberge. Gustave reste avec ses secrets et sa passion du commerce ; ce sera Marcelline qui viendra aider la Maloui. Tarentaise la Malice, est reconnu et identifié. Qui est-il ? Marie-Louise connaît-elle vraiment son mari ?
Dans les monts du Forez, en 1857, la passementerie fait vivre de nombreuses familles et grâce à Alain Delage, j’ai découvert le rôle du commis de barre, intermédiaire entre les négociants et les ateliers, les donneurs d’ordres et les fabricants.
Le travail de Gustave est subtilement détaillé, retraçant les pouvoirs de l’époque et les différences à faire entre le commerce et la fabrication. En parallèle, une seconde histoire ramenant à la chute du Roi Louis Philippe et à l’installation de la République nous plonge dans la vie des Compagnons du Devoir et des révoltes de l’époque.
Si vous êtes curieux, vous ferez comme moi pour compléter les informations fournies au détour d’un paragraphe, comme celles qui concernent la grenouille de l’église Saint-Paul à Narbonne ou celles du palmier le plus célèbre de France dans l’église du couvent des Jacobins à Toulouse.
J’ai suivi avec un grand enthousiasme l’histoire de ce roman, porté par une écriture fluide mais incisive, un investissement non dénué d’humour sur les relations familiales, et un suspense installé quand j’ai commencé à douter de l’un des personnages principaux.
Je remercie de Borée Editions qui m’a envoyé en Service Presse, le broché « Les Rubans de la vengeance » de Alain DELAGE, livre de la collection Terres d’écriture.
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